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dimanche 21 septembre 2014

Iran : Arrestation de 500 derviches et de leurs familles à Téhéran

                  
Appel de Maryam Radjavi à la libération sans délai et sans condition de tous les derviches emprisonnés
CNRI - Les forces répressives en Iran, dans la matinée du 20 septembre, ont procédé à l’arrestation de 500 membres de la minorité religieuse des derviches Gonabadi.
Ils devaient se rassembler à 11h00 devant le parquet de Téhéran en solidarité avec les derviches emprisonnés en grève de la faim. Les familles des détenus grévistes et un grand nombre de femmes et d’enfants se trouvent parmi les gens arrêtés. Ils voulaient rendre visite à leurs proches qui ont cessé de s’alimenter depuis 21 jours et qui sont dans un état grave. Ils disaient que si leurs frères doivent être sacrifiés en prison, ils veulent aux aussi les rejoindre. Ils ne sont accusés que d’être derviches.

Après l’annonce préalable de leur rassemblement, le régime a envoyé dans la capitale iranienne des hordes de pasdaran, d’agents de renseignement, de sécurité, de gardes anti-émeutes dans les rues allant du Parquet et à la place Ark (au centre de Téhéran), pour les fermer ainsi que les bouches de métro du bazar. Tout cela pour prévenir le rassemblement des derviches. Ils les ont empêchés de rester et même de s’asseoir devant le parquet. Les familles des derviches, en particulier les femmes, qui résistaient aux forces répressives, ont été agressées et tabassées.

Les personnes interpellées ont été envoyées dans divers commissariats, notamment le n°113 du Bazar, 117 de Palestine, 124 de Ghalhak, 159 de Bissim (Chouch), 103 de Nasi-Abad, 109 de Baharestan, 114 de Ghiassi, narmak (Haft-Hoz), 156 de Afsarieh, 145 de Vanak, 181 de Karadj, 160 de Khazaneh, 106 de Namjou, 118 de Satar Khan, Majidieh, Khani Abad, 156 de Kian Chahr, 139 de Marzdaran, 134 de Charak-e-Gharb.

Neuf derviches emprisonnés se nomment Hamid-Reza Moradi Servestani, Afchine Karampour, Farchid Yadollahi, Reza Entessari, Amir Eslami, Omid Behrouzi, Mostafa Danechjou, Mostafa Abdi, et Kasra Nouri. Incarcérés à la prison d’Evine et celle de Chiraz, ils sont en grève de la faim depuis le 31 aout, réclamant la libération de tous les derviches et demandant des comptes au régime pour les années de violations de leurs droits. Ces dernières années, les derviches emprisonnés, ont subi de fortes pressions. Outre les tortures physiques, ils ont été incarcérés avec des prisonniers de droit commun ou placés en isolement et ont eu les moustaches rasées en vue de les humilier.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a exprimé sa profonde indignation devant le traitement inhumain et anti-islamique que font subir aux derviches les dirigeants de la dictature religieuse. Elle a appelé l’ensemble des instances internationales, les organes de défense des droits humains et en particulier le haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU à agir en de toute urgence pour faire libérer sans délai et sans condition les interpellés ainsi que les derviches emprisonnés. Elles leur demande de faire aboutir leurs demandes et de soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU le dossier des exactions du fascisme religieux au pouvoir en Iran.

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