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samedi 20 septembre 2014

La fin d’une inacceptable saga judiciaire

                 
CNRI – les avocats de la défense ont publié un communiqué à l’annonce du non-lieu définitif et général prononcé par les magistrats instructeurs du pôle anti-terroriste de Paris. Soulignant que cette décision prouve que toutes les allégations portées contre les résistants iraniens étaient dépourvues de fondement. Voici l’intégralité de ce communiqué.
Communiqué des avocats de la défense

17 septembre 2014

Les avocats soussignés se réjouissent, bien entendu, du 2ème non-lieu rendu le 16 septembre 2014 par Monsieur Marc TREVIDIC et Madame Jeanne DUYE, magistrats instructeurs à PARIS, qui met un terme définitif à l’exceptionnelle et inacceptable saga judiciaire inaugurée par l’opération menée à AUVERS-sur-OISE en juin 2003. Les dirigeants du CNRI, après avoir été accueillis et protégés en FRANCE, ont été brutalement stigmatisés.

Chacun se souvient du caractère parfaitement orchestré de cette opération menée avec tapage à l’époque par Monsieur Jean-Louis BRUGUIERE.

Il n’avait pas échappé aux observateurs avertis que l’ouverture de cette procédure était en lien direct avec ce qui était considéré à l’époque comme l’agenda politique et commercial de la France.

Les dirigeants du CNRI et leurs avocats n’ont cessé de dénoncer depuis 12 ans l’absence totale de fondement des mises en examen intervenues, que cela soit du chef de terrorisme ou du chef d’un certain nombre d’infractions financières. En effet, on se souvient que le Parquet de PARIS, face à l’écroulement des charges de terrorisme, avait demandé aux juges d’instruction d’élargir leurs investigations à des infractions financières. Dans les deux cas, c’est une ordonnance de non-lieu qui a été rendue. Et dans les deux cas, ont été mises en pièces les soi-disant charges recueillies contre nos clients, alors que, aux termes de la première ordonnance de non-lieu, a été, et c’était une décision sans précédent, reconnu le droit légitime de nos clients à résister contre la tyrannie.

Les préjudices subis du fait de cette procédure sont évidemment considérables. Elle n’a été possible que par la complaisance avec laquelle le gouvernement français de l’époque s’est plié à une stratégie d’instrumentalisation menée par les mollahs au pouvoir à TEHERAN.

Cette décision est un soulagement et source aussi d’un immense regret face à une injustice qui a gravement porté atteinte à l’image, la réputation et l’intégrité d’un mouvement dont le seul objet est d’œuvrer en faveur de la démocratie et de la paix. Cette décision prouve également que toutes les allégations portées contre les résistants iraniens étaient dépourvues de fondement.

Communiqué de Maîtres Marie-Laure Barré, Patrick Baudouin, William Bourdon, Bernard Dartevelle, Henri Leclerc, Thierry Levy, François Serres

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