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mardi 21 octobre 2014

Iran : 13 exécutions en un jour

                 
Six détenus meurent à Bandar Abbas en raison des terribles conditions de réclusion
CNRI - Les bourreaux du régime en Iran ont pendu 13 prisonniers le 19 octobre 2014 à la prison de Ghezel Hessar de la ville de Karadj (en banlieue de Téhéran), à la prison centrale de Tabriz (nord-ouest) et celle de Racht (nord de l’Iran).
Fardine Jaafarian, 18 ans, a été pendu à Tabriz. Il n’avait que 14 ans au moment de son arrestation pour un délit présumé. Cette pendaison viole gravement de nombreuses conventions internationales, notamment la Convention relatives aux Droits de l’Enfant.

Huit condamnés ont été pendus ensemble à Ghezel-Hessar et un groupe de quatre à Racht.

Par ailleurs, au moins six personnes parmi celles arrêtées entre les 12 et 17 octobre dans les rues de Bandar Abbas (sud de l’Iran) et emprisonnées au camp Jabal-Bor du secteur Bissim de la ville, sont mortes en raison des conditions atroces en vigueur dans ce camp de la mort et des pressions inhumaines des bourreaux. Des arrestations de masse avaient été menées sous prétexte de lutte contre la drogue.

Il faut aussi signaler que depuis le 18 octobre, cinq condamnés à mort à la maison d’arrêt centrale d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran) ont été transférés en isolement en vue d’être exécutés. 

Le mollah Larijani, chef du système judiciaire, a déclaré sur les rapports des instances internationales concernant les violations des droits humains en Iran : « plus nous avons d’attaques sur les droits humains, plus nous renforçons notre détermination à appliquer des sentences. » (Site du Club de la presse affilié aux pasdaran – 15 octobre 2014)

Javad Larijani, chef de la soi-disant commission des droits humains du judiciaire des mollahs, a qualifié de honteux, dans une interview sur la chaine TV officielle, le bilan d’Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits humains en Iran, avant de demander : « Pourquoi un Rapporteur spécial a-t-il été nommé pour l’Iran alors que l’Iran est le pays le plus démocratique de la région ? » (Site Tabnak, 17 octobre 2014)

La Résistance iranienne souligne une fois de plus qu’en fermant les yeux sur la montée des   exécutions en Iran, la communauté internationale ne fait qu’encourager les criminels au pouvoir. La seule façon de traiter avec cette sauvagerie est d’adopter une politique de fermeté avec le fascisme religieux en Iran et de renvoyer le dossier des exactions de ce régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU.  

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