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jeudi 16 octobre 2014

Iran – Les « aveux télévisés » de 11 personnes accusées d’avoir diffusé sur des réseaux sociaux des blagues sur Khomeiny

                   
CNRI – La Télévision d’Etat en Iran vient de diffuser les « aveux télévisés » de 11 personnes accusées d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux des blagues sur Khomeiny, le fondateur du régime des mollahs. 
Ces personnes ont été arrêtées à la suite de la diffusion large sur les réseaux sociaux de blagues visant des figures du régime des mollahs, en particulier Khomeiny. Les auteurs de ces blagues s’étaient moqués de certaines paroles prononcées jadis par Khomeiny.

Cette séquence vidéo montre 11 jeunes dont les visages sont floutés. Ils déclarent qu’en diffusant des plaisanteries sur Khomeiny, ils voulaient s’amuser et ils « ne mesuraient pas la gravité d’un tel acte ».

Diffusion des « aveux télévisée » extorqués sous la torture et la contrainte est une méthode que le régime des mollahs a utilisée durant les 30 dernières années. Cette pratique du régime est très détestée par les Iraniens. Plusieurs anciens prisonniers politiques ayant été contraints à participer à ce genre de mises en scène, après leur libération de la prison ont déclaré que ces faux aveux avaient été extorqués sous la torture et la menace.

Cette séquence vidéo contient aussi les déclarations d’Esmail Mohebbi-Pour, le commandant des pasdaran dans la province de Fars (sud de l’Iran). Il y dit notamment : «  Ces 11 individus ont été arrêtés en raison du rôle qu’ils ont joué dans la production ou la diffusion sur les réseaux sociaux des propos diffamatoires contre l’ayatollah Khomeiny. » Il a ajouté que « des techniques sophistiquées de traçage » ont été utilisées pour identifier et arrêter ces individus.

Lors de ces aveux télévisés, l’une des individus arrêtés a déclaré que souvent il a transféré des SMS qu’il avait reçus de la part d’autres personnes, sans avoir pris le temps de lire le contenu de ces SMS.

Kamal Hadifar, le chef de la brigade de police du régime iranien chargée de contrôler les échanges sur Internet, a déclaré le dimanche 12 octobre que les services placés sous son autorité contrôlent les réseaux sociaux tels que « Viber » et « WhatsApp ».

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