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dimanche 19 octobre 2014

L’Irak refuse de rendre le corps d’une victime du blocus médical contre Liberty

                   Irak camp Liberty
La prise en otage des dépouilles mortelles sert à tourmenter psychologiquement les familles des victimes et les habitants du camp Liberty
CNRI - Cela fait un mois à présent que dans une mesure inhumaine et anti-islamique, le Comité gouvernemental chargé de la répression des Achrafiens refuse de restituer le corps de Taghi Abbasian, membre de l’Ompi, et d’empêcher son inhumation.
Or la procédure légale pour son enterrement ait été complétée depuis longtemps. Décédé le 18 septembre, M. Abbasian avait été victime du blocus médical inhumain qui l’a privé de soins.
Le mois dernier, les représentants des habitants et leurs conseillers juridiques se sont rendus au poste de police du camp Liberty au moins une vingtaine de fois pour se faire remettre le corps afin de l’inhumer.
De même lors de rencontres et de conversations téléphoniques, ils ont demandé à de multiples reprises à la MANUI et ses observateurs de résoudre ce problème.
Le Comité gouvernemental chargé de la répression d’Achraf qui fonctionne sous la supervision de Fallah Fayaz, conseiller à la sécurité nationale de Maliki, tourmente psychologiquement les familles des décédés et les habitants du camp Liberty en empêchant la restitution des corps et leur enterrement.
La dépouille de Bardia Amir Mostofian, qui a perdu la vie dans le transfert forcé à Liberty, n’a été enterrée qu’au bout de 11 mois, les corps des quatre tués de la quatrième attaque à la roquette sur Liberty au bout de 8 mois, les corps de Hamid Chakeri et Mohammad Babaï morts en raison du blocus médical, respectivement au bout de six et quatre mois, et tout cela après d’innombrables protestations et requêtes des familles et des amis.
Sur ordres de Maliki et dans un acte méprisable, ce comité a refusé de restituer aux familles à Liberty les corps des 52 membres de l’OMPI massacrés à Achraf le 1 septembre 2013.
Pour détruire les preuves du crime contre l’humanité, ils ont été enterrés en secret dans un lieu inconnu et les familles n’ont pas encore été autorisées à se rendre sur leurs tombes.
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Haut commissaire pour les réfugiés, le Haut commissaire aux droits de l’homme et les autorités américaines à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques inhumaines qui violent de nombreuses conventions internationales imposant le respect des dépouilles des personnes décédées.

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