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vendredi 17 octobre 2014

Nouvelles restrictions imposées par l'Irak sur les malades de Liberty

                   Irak Camp Liberty
Dans une violation flagrante des normes humanitaires, les agents de la MANUI appellent les habitants à s’adapter à cette restriction tyrannique et à choisir qui ne devra pas se faire soigner
CNRI - Le blocus médical criminel vient d’entrer dans une étape dangereuse avec la mise en place de nouvelles restrictions systématiques et tyranniques. En plus des limitations déjà en place et des obstacles au transport des malades, cela fait quelques temps que les forces irakiennes n’emmènent les malades que dans un seul hôpital. A cause de cela, le nombre de patients souffrant de maladies graves, manquent leurs rendez-vous urgents avec les spécialistes et voient ainsi leur état empirer.
Le 15 octobre, les agents irakiens ont non seulement forcé des malades à changer à trois reprises d’interprètes et d’infirmiers, mais les ont aussi fait attendre à l’entrée du camp pendant une heure et demie et ont empêché le transport d’un malade sur le point de perdre un œil à l’hôpital. Il y a longtemps et avec de grandes difficultés, ce malade avait réussi à obtenir un rendez-vous avec un spécialiste.
Cependant les agents irakiens l’ont empêché d’y aller sous prétexte que les malades ne doivent aller que dans un seul hôpital. Déjà, la semaine dernière, les agents irakiens l’avaient empêché d’aller à l’hôpital. Son médecin devait lui faire une injection particulière dans l’œil. Si elle n’est pas faite, il perdra la vue. Quelques jours auparavant toute la coordination avait été réglée avec la MANUI sur son transport, et celui d’autres malades vers deux hôpitaux.

Bien que le transport de malades vers deux hôpitaux aient été discuté avec la MANUI plusieurs fois ces dernières semaines, le 15 octobre les observateurs associés à la section des droits humains de la MANUI ont de manière surprenante conseillé aux malades et appelé les habitants à accepter les nouvelles restrictions tyranniques de la partie irakienne. Ils ont conseillé aux habitants de s’adapter et de décider qui un jour donné pourrait se rendre à l’hôpital ou non.
Il s’agit d’une violation flagrante des droits humains et des normes humanitaires, et dans la pratique c’est de la collaboration avec les criminels qui ont jusqu’à présent achevé dans la souffrance 21 malades. La suggestion de la MANUI d’accepter cette restriction signifie que les habitants doivent attendre des mois pour faire soigner un malade qui perd la vue, ou pour un cancéreux qui se bat pour rester en vie. Et même alors, ils devront affronter les obstacles et les retards intentionnels des forces irakiennes.

Dans une autre mesure inhumaine le 16 octobre, les forces irakiennes ont empêché l’entrée dans le camp d’un vélo stationnaire conçu spécialement pour la physiothérapie des handicapés, et l’ont renvoyé à l’expéditeur.

La Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité de l’ONU, le Secrétaire général, le Haut commissaire aux droits de l’homme, le HCR et les autres instances concernées de l’ONU à réagir face à ce blocus criminel d’Achraf et de Liberty qui se poursuit depuis six ans, surtout contre le blocus médical.
Elle les appelle à contraindre le gouvernement irakien à respecter ses engagements et à empêcher l’appareil des droits de l’homme de la MANUI d’aller dans le sens du blocus ou de le coordonner, blocus menant à la mort des malades dans la souffrance. L’ONU et le gouvernement américain se sont engagés maintes fois par écrit à assurer le bien-être et la sécurité des habitants de Liberty, ce qui a été la condition préalable à leur transfert d’Achraf à Liberty.

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