Le 22 novembre, la grève de la faim de 30 prisonniers politiques kurdes à Oroumieh est entrée dans son troisième jour. Ils ont entamé ce mouvement à la section 12 de la prison pour protester contre l’arrivée de détenus de droit commun dans le quartier des politiques.
Ce transfert vise à accentuer les pressions et la répression des détenus politiques, d’autant plus que le régime fait entrer des hommes de ses bandes mafieuses, sous couvert de droit commun, dans les sections politiques en vue d’exercer davantage de torture.
Les grévistes demandent aussi le retour de 27 prisonniers politiques transférés dans d’autres sections de la prison.
Par ailleurs, en raison du dossier vide des deux prisonniers politiques kurdes Zaniar et Loghman Moradi, le tribunal de la ville de Karadj (en banlieue de Téhéran), cherche à leur forger un dossier. Les services de renseignement ont donc fabriqué de faux documents dans la ville de Marivan (province du Kurdistan).
Egalement, 19 détenus politiques baloutches à la prison centrale de Zahedan (sud-est de l’Iran) ont écrit une lettre aux instances internationales et aux organes des droits humains pour demander l’envoi d’une mission d’enquête internationale dans cette prison afin de remédier aux conditions de réclusion abominables.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances et organes de défense des droits humains à prendre des mesures efficaces pour sauver les prisonniers politiques en Iran et leur faire obtenir les revendications des grévistes de la faim.
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