CNRI – NINA, l’agence de presse nationale de l’Irak, a rapporté le 18 janvier : « Ahmad Atiyya, membre du parlement d’Irak, a demandé au gouvernement irakien de se comporter à l’égard des habitants du camp Liberty conformément aux lois et aux conventions internationales. » Ce parlementaire a critiqué les obstructions des autorités irakiennes contre l’entrée dans le camp Liberty de vivres et de carburant. Il a demandé au gouvernement de son pays de respecter les principes humanitaires et les droits des résidents du camp Liberty.
Dans un communiqué de presse qu’il vient de publier, Ahmad Atiyya a déclaré : « L’ONU est parfaitement au courant de ce qui se passe aucamp Liberty. Les habitants de ce camp sont confrontés à d’importantes difficultés et ils ont déjà déposé de nombreuses plaintes auprès des représentants de l’ONU. »
Ahmad Atiyya a ajouté : « L’actuel gouvernement et les précédents gouvernements en Irak sont responsables de nombreux manquements à l’égard des habitants du camp Liberty. Les habitants de ce camp doivent être traités conformément au droit international et des principes humanitaires reconnus par l’ONU. Pourquoi les autorités ne laissent pas les personnes malades sortir du camp et se soigner dans des hôpitaux ? Pourquoi empêche-ton l’approvisionnement en carburant de ce camp ? »
La semaine dernière, 15000 acteurs de la société civile et de personnalités irakiennes ont lancé un appel pour réclamer la levée totale du blocus imposé au camp Liberty, le lieu de résidence des opposants iraniens en Irak, situé à proximité de l’aéroport de Bagdad.
Les signataires de cet appel avaient souligné : « Cela fait plus de six ans que les habitants du camp Liberty souffrent d’un blocus inhumain. Jusqu’à présent, 22 habitants du camp ont perdu la vie, à cause des restrictions d’accès aux soins médicaux. Aussi, 116 personnes ont été tuées et plus de 1300 personnes ont été blessées lors de six attaques meurtrières contre le camp d’Achraf et du camp Liberty. »
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