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jeudi 19 février 2015

Iran – Grandes inquiétudes sur le sort du prisonnier politique Ali Moezi


Iran – Grandes inquiétudes sur le sort du prisonnier politique Ali Moezi
CNRI – On ne dispose d’aucune information sur le sort du prisonnier politique Ali Moezi qui a été placé en isolement depuis le 3 janvier 2015.
Détenu dans la prison centrale de la ville de Karaj, Ali Moezi a été récemment transféré dans une cellule individuelle au sein d’une section de la prison de Gowhardacht, appelé « Section Sépah » (Section du Corps des gardiens de la Révolution).
Alors que M. Moezi a quasiment purgé la peine de 5 ans de prison à laquelle il a été condamné, les agents du VEVAK (ministère des renseignements et de la sécurité) empêchent sa libération et essayent de le faire condamner à une peine supplémentaire sur la base d’accusations fallacieuses.
Les hommes de main du régime des mollahs ont accusé M. Moezi de participation à la propagande anti-régime. Ils lui ont dit qu’ils vont le faire condamner à une peine supplémentaire de 5 ans de prison ou même le faire condamner à mort.
Les autorités carcérales ont proféré, à plusieurs reprises, des menaces contre M. Moezi qui est le père de deux membres de l’opposition iranienne, résidant actuellement au camp Liberty en Irak. Ils lui ont dit : « Nous allons te tuer par une mort lente dans la prison et tu ne sortiras pas vivant de cette prison. »
Ali Moezi, a déjà été un prisonnier politique dans les années 1980. Il souffre de diverses maladies (notamment rénales et intestinales) dues aux tortures qu’il a subies durant sa longue détention.
En 2009, il a été arrêté pour la deuxième fois, après avoir rendu visite à ses deux filles qui vivaient à l’époque au camp d’Achraf en Irak. L’appareil judiciaire du régime des mollahs l’a condamné à deux ans de prison ferme et trois ans de prison avec sursis.
En juin 2011, il a été arrêté pour la troisième fois, à la suite de sa participation aux funérailles de M. Mohsen Dokmehchi, membre de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) qui a été emprisonné et torturé et qui est mort en prison parce que les autorités carcérales lui ont refusé l’accès aux soins médicaux.
Durant sa détention, M. Moezi a constamment été soumis à des tortures physiques et à d’intenses pressions psychologiques, à cause de ses opinions politiques et de sa sympathie envers l’OMPI.

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