CNRI – Le dimanche 22 mars, Younes Assakareh – un marchand ambulant qui s’était immolé par le feu au sud-ouest de l’Iran – a décédé dans un hôpital à Téhéran des suites de ses blessures.
Younes Assakareh avait fait ce geste désespéré pour protester contre les harcèlements permanent des agents municipaux qui l’empêchaient d’exercer son métier et qui avaient détruit ses outils de travail.
Un membre de la famille de M. Assakareh a déclaré : « Nous avons déposé une plainte contre les agents municipaux et nous avons des preuves que nous présenterons au tribunal. »
Avant de s’immoler par le feu, M. Assakareh avait averti à plusieurs reprises les responsables concernés, mais ces derniers n’ont pas pris au sérieux ses avertissements.
Younes Assakareh était un habitant de Khorramchahr (ville située dans la riche province pétrolifère de Khuzestân, située au sud-ouest de l’Iran). Agé de 31 ans, il gagnait sa vie et celle de sa famille en vendant des pacotilles dans une échoppe à Khorramchahr. Le 13 mars, il s’est immolé par le feu pour protester contre les attaques répétées des forces de sécurité sur les échoppes et tous les obstacles qui les empêchent de travailler. Père de deux enfants en bas âge, il souffrait de brûlures profondes. Cette effroyable immolation a déclenché la colère de plusieurs villes, surtout dans la province du Khouzistan.
La Résistance iranienne a appelé l’ensemble des instances internationales à condamner la répression sauvage de la population d’Ahwaz qui a manifestée le 17 mars pour la défense de Younes et à prendre des mesures d’urgence pour faire libérer les personnes interpellées.
Dans leurs manifestations, les Ahwazis brandissaient des pancartes où on pouvait lire : « Nous sommes tous Younes ».
Dans son message à l’occasion du Nouvel an iranien, Maryam Radjavi, la présidente-élue du CNRI a dénoncé le sort réservé aux classes défavorisées en Iran et “ des miséreux comme Younes Assakereh, le vendeur de pacotilles d’Ahwaz qui s’est immolé par le feu en guise de protestation contre la répression et la tyrannie des mollahs”.
Younes Assakareh avait fait ce geste désespéré pour protester contre les harcèlements permanent des agents municipaux qui l’empêchaient d’exercer son métier et qui avaient détruit ses outils de travail.
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