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lundi 16 mars 2015

L’Iran défend aussi l’instauration d’un califat - Alejo Vidal-Quadras

Tribune de Genève - Par Alain Jourdan : Alors que les négociations sur le nucléaire iranien ont repris hier soir à Lausanne, chacun pense qu’un accord est à bout touchant. Mais tous n’accordent pas la même valeur à l’engagement de Téhéran.
L’espagnol Alejo Vidal-Quadras est de ceux qui ne croient pas aux promesses des Iraniens. L’ancien vice-président du Parlement européen et professeur de physique nucléaire s’est rendu à Genève en fin de semaine dernière pour rencontrer des diplomates. Il leur a dit tout le mal qu’il pense de l’accord sur le nucléaire qui est en cours de finalisation en Suisse.
Aujourd’hui à la tête du Comité international pour l’application de la justice (ISJ), l’Espagnol pense que la reprise à Lausanne hier des discussions entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Javad Zarif va déboucher sur un accord. Tout le monde s’y prépare (…)
Pour Alejo Vidal-Quadras, l’entêtement de l’administration américaine à vouloir arracher cet accord confine à l’aveuglement. Il constate, amer, que les récentes révélations de l’opposition iranienne (CNRi) au sujet de l’existence d’un autre site clandestin d’enrichissement d’uranium à des fins militaires, le «Lavizan-3», étaient restées sans suite.
«Le programme nucléaire iranien a toujours été un programme militaire. Le volet civil sert seulement de déguisement. Pendant toutes les négociations, ils ont continué d’agir en secret. C’est la preuve que leurs engagements n’ont aucune valeur», affirme l’ancien diplomate.
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