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vendredi 15 mai 2015

Atena Farghadani, artiste iranienne et militante des droits des femmes, condamnée à 14 ans de prison

L’Iranienne Atena Farghadani, dessinatrice et militante des droits des femmes, a été condamné à 14 ans de prison pour avoir dénoncé la dictature intégriste en Iran via ses caricatures. Elle avait entrepris une grève de la faim et transféré à la prison d'Evine. 
Atena Farghadani qui milite également pour les droits des enfants et des minorités, avait été exclue de l'école des beaux-arts de Téhéran pour avoir dessiné une allégorie sur le Parlement des mollahs. Son arrestation, en septembre 2014, faisait suite à une exposition de tableaux critiques du régime et son accompagnement des familles des prisonniers politiques et des martyrs du soulèvement populaire de 2009 contre la dictature islamiste.

Atena Farghadani qui milite également pour les droits des enfants et des minorités, avait été exclue de l'école des beaux-arts de Téhéran pour avoir dessiné une allégorie sur le Parlement des mollahs

Elle a entamé une grève de la faim le 1er octobre 2014 qui s'est transformé, 11 jours plus tard, en une grève sèche. En raison de la gravité de son état de santé, elle bénéficia d’une remise en liberté provisoire avec une caution très importante. À sa sortie de prison, elle a posté une vidéo, le 23 novembre 2014, dans laquelle l'artiste dénonçait les violences et les intimidations subies par les femmes dans les prisons des mollahs.
Suite à la diffusion de cette vidéo, Atena était de nouveau interpellé par le sinistre juge Salavati le 28 décembre 2014. Son transfert à la prison a été accompagné de tabassages et d'insultes devant le regard de sa famille.
Les chefs d’accusation contenus dans son dossier sont les suivants : « atteinte à la sécurité de l'État », « propagande contre l’État », « association de contre-révolutionnaires et d’éléments dévoyés », « outrage aux représentants du Parlement par la maitrise du dessin », « outrage au Guide suprême et aux pasdaran ».

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