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mercredi 27 mai 2015

Iran – Ancien président de l’Université de Téhéran demande que les dirigeants du régime des mollahs soient traduits devant la Justice internationale


Iran – Ancien président de l’Université de Téhéran demande que les dirigeants du régime des mollahs soient traduits devant la Justice internationale
Le Dr. Mohammad Malaki, le premier président de l’Université de Téhéran après la chute du Chah en 1979, a protesté contre la répression sous la dictature des mollahs et s’est dit prêt à témoigner devant un tribunal international contre le régime iranien concernant le grand nombre des exécutions, les mauvais traitements infligés aux détenus et spécialement concernant le massacre des prisonniers politiques en Iran.
Le Dr Malaki a déclaré dans une interview : « Les Etats occidentaux et les organisations internationales sont à la recherche de leurs propres intérêts et ne sont pas intéressés par la situation des droits de l’Homme en Iran. »
M. Malaki, âgé de 83 ans, est un militant des droits de l’Homme qui a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises par le régime des mollahs et il est actuellement privé du droit de voyager à l’étranger.
Le Dr. Malaki a déclaré que Khamenei a créé une dictature fasciste absolue en Iran. Il a critiqué Hassan Rohani pour ses promesses fallacieuses. Il a souligné que la situation des prisonniers politiques en Iran s’est fortement détériorée depuis que Rohani a pris ses fonctions.
Il a comparé les deux dictatures des mollahs et du Shah, en déclarant que les violations des droits de l’Homme sous le régime des mollahs ont été sans précédent et pires que celles commises sous le régime monarchique. Malheureusement, les choses s’empirent de jour en jour et Rohani a seulement donné des promesses vides, a-t-il ajouté.
Dr Malaki, a contesté les déclarations du ministre des Affaires étrangères de Rohani, Mohammad Djavad Zarif, qui avait prétendu qu’il n’y a pas de prisonniers d’opinion en Iran. « Ceci est un non-sens que le régime iranien répète depuis trois décennies », a-t-il dit. « Si nous ne sommes pas des prisonniers d’opinion, alors que sommes-nous ? Pourquoi avons-nous été emprisonnés ? Nous avons été emprisonnés parce que nous avons rejeté le système de vélayat-e-faghih », a conclut le Dr. Malaki.

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