Un groupe d’enseignants iraniens se sont rassemblés le jeudi 21 mai devant le bureau local du ministère de l’Education nationale dans la ville de Bouchehr (au sud-ouest de l’Iran) pour protester contre les discriminations dont ils sont victimes et contre des retards dans le paiement de leurs salaires.
Au cours de ces derniers mois, dans près de 70 villes à travers le pays, plusieurs dizaines de milliers d’enseignants se sont rassemblés de façon simultanée pour protester contre l’oppression et l’injustice exercé par le régime des mollahs.
A la suite de ces rassemblements de protestation, de nombreux enseignants ont été arrêtés par les agents du ministère du Renseignement des mollahs.
Malgré les menaces, les enseignants courageux ont participé à un rassemblement de protestation à Téhéran. Les manifestants scandaient : « Les enseignants emprisonnés doivent être libérés », « La critique est interdite, mais le détournement de fonds est autorisé ».
Concernant cette manifestation nationale contre la dictature du vélayat-e-faghih, Mme Maryam Radjavi a déclaré : « Tant que le régime des mollahs est au pouvoir en Iran, la pauvreté, le chômage, l’inflation et la flambée des prix – qui fait souffrir les gens en général et les enseignants et les travailleurs en particulier – ne cesseront de s’aggraver. »
Elle a ajouté : « Seul le renversement de ce régime inhumain par le peuple iranien et sa Résistance et l’instauration de la démocratie mettrons fin à cette catastrophe. »
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