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mardi 9 juin 2015

Au moins 35 prisonniers exécutés le 8 juin en Iran

durant la visite d’une délégation du Parlement européen
Parallèlement à la montée des crises du régime iranien et du mécontentement social, le cycle des exécutions et des tortures s’accélère en Iran. Le règne du Guide suprême Ali Khamenei est étroitement lié à la répression et à la machine à tuer qui ne cesse de faire des victimes.
À l'aube du 8 juin, pendant la visite d'une délégation du Parlement européen en Iran, un grand nombre de prisonniers ont été pendus à travers le pays. Jusqu'ici, onze des condamnés exécutés lundi à la prison de Ghezel-Hessar ont été identifiés. On parle de ressortissants irakiens et afghans qui auraient aussi été pendus en même temps dans cette prison.
Dans la matinée de ce lundi, au moins onze prisonniers, notamment des femmes, ont été pendus à la prison de Bandar Abbas (sud de l’Iran). Cinq prisonniers à la prison centrale de Karadj, six détenus de la prison d'Oroumieh (nord-ouest), un autre à la prison de Ghaemchahr, et un autre encore à la prison d’Adel-Abad de Chiraz ont été également exécutés.
Lors d'une réunion le 7 juin avec la délégation du PE, Javad Larijani, le chef du « Conseil des droits humains » de l’appareil judiciaire des mollahs, a déclaré avec arrogance : « les Européens savent mieux que les autres que la principale raison du taux élevé d'exécutions dans notre pays est la lutte incessante de l'Iran contre le trafic de drogue dont les destinations sont les capitales des Etats membres de l'UE. Cependant, les Européens qui sont si sensibles et se plaignent de l'application de la loi dans notre pays dans la lutte contre la drogue ne s’émeuvent pas des massacres des personnes innocentes par leurs alliés régionaux et nous les avons jamais entendus exprimer leur inquiétude dans ce domaine. » (Site officiel Khabar Online - 8 juin).
Pourtant personne n’ignore que le régime iranien dirige le trafic de drogue et que ses dirigeants sont eux-mêmes des trafiquants internationaux majeurs.
Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a souligné la semaine dernière que ces exécutions collectives et arbitraires sont des exemples manifeste de crimes contre l'humanité. « Khamenei et les autres dirigeants du régime doivent être tenus responsables de ces violations flagrantes des droits de l'homme », a-t-elle dit.
Le silence et l’inaction de la communauté internationale face aux brutalités et exactions systématiques en Iran sous prétexte des négociations nucléaires, foulent aux pieds les valeurs humanitaires et les droits humains et encouragent de régime fasciste religieux à poursuivre les pendaisons, sa course à la bombe atomique et l'exportation de l’intégrisme et du terrorisme.

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