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vendredi 31 juillet 2015

Iran - Le régime exécute 37 prisonniers, dont deux femmes, en neuf jours


CNRI – Le jeudi 30 juillet, le régime iranien a exécuté cinq prisonniers, dont une femme, dans la ville de Kerman (au sud-est de l’Iran) et a exécuté un autre prisonnier dans la ville d’Ardebil (au nord-ouest de l’Iran). Les noms de trois des personnes exécutées dans la prison de Chahab à Kerman sont les suivants : Ezzat Sabeki, Meysam Shahraki et Ali Zehi.
Un autre homme a été pendu jeudi matin dans la prison centrale d’Ardebil, a rapporté Tasnim (une agence de presse liée au régime).
Le même jour, dans la ville de Bandar-Abbas (au sud de l’Iran), trois condamnés à mort ont été placés en isolement avant leur exécution imminente. Leurs noms sont les suivants : Yousef Shahnavazi-Shahdadi (25 ans), Kamran Zaréï (47 ans) et Djamal Kassebkar-Darandeh (45 ans).
Le mercredi 29 juillet, le régime des mollahs a exécuté une mère de famille âgée de 43 ans dans une prison à Karadj (ville située à l’ouest de Téhéran).
Mme Pari-Dokht Molaï-Far a été pendue le mercredi 29 juillet dans la prison de Ghezel-Hessar. Durant les trois dernières années, elle était détenue à Ghartchak (une prison pour femmes située dans la ville de Varamin). Elle a été transférée à Ghezel-Hessar quelques jours avant son exécution.
La prison de Ghartchak, nommée également « camp de la mort de Ghartchak », a été utilisée par le régime iranien comme un lieu de torture et de viol contre des personnes arrêtées lors des manifestations populaires anti-régime en 2009. La mort d’au moins quatre jeunes manifestants sous la torture à Ghartchak est devenue un scandale pour le régime des mollahs.
Par ailleurs, dans la matinée du mercredi 29 juillet, le régime des mollahs a pendu trois hommes sur une place publique à Karadj. Les noms des personnes exécutées n’ont pas été annoncés.
Au moins 37 prisonniers ont été exécutés en Iran au cours des neuf derniers jours, soit une moyenne de plus de quatre exécutions par jour.
Confronté à une augmentation des mécontentements populaires et incapable de répondre aux demandes légitimes des Iraniens dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, le fascisme religieux au pouvoir en Iran – surnommé par les Iraniens le « parrain de Daech » – a intensifié la répression à l’intérieur de l’Iran.

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