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dimanche 16 août 2015

Les intrigues du régime iranien en France contre la Résistance et les réfugiés politiques iraniens


Mohammad Safa’i, adjoint de l’ambassadeur du régime iranien en France, et Ahmad Zarif, directeur du bureau du Vevak, coordonnent les activités contre la Résistance et les réfugiés politiques iraniens en France
La commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne a révélé le 13 aout dans un communiqué que les services de Renseignement iraniens (Vevak) à l’ambassade à Paris ont organisé l’envoi de Ghorban-Ali Hossein-Nejad et Mostafa Mohammadi au siège du CNRI à Auvers-sur-Oise pour y fomenter des troubles et préparer le terrain à des actes terroristes, aboutissant à leur arrestation par la gendarmerie.
Ghorban-Ali Hossein-Nejada a avoué aux gendarmes que le responsable du renseignement à l’ambassade, Hamid Ebadi, et un autre agent des mollahs, Jahanguir Chadanlou, lui avaient confié cette mission. Il a également communiqué les numéros de téléphone mis à sa disposition pour communiquer avec eux : 01 40 69 79 59 et 07 58 03 07 01.
La Commission du CNRI a obtenu de ses sources à l’intérieur du régime en Iran des informations supplémentaires et souhaite en informer ses compatriotes et les réfugiés politiques iraniens:
1- « Hamid Ebadi » est le pseudonyme d’Ahmad Zarif. Directeur du bureau du Vevak à l’ambassade à Paris, il est chargé de coordonner des activités des mercenaires du régime contre la Résistance et les réfugiés iraniens en France. Il a remplacé Hassan Javadian à ce poste en 2011, ce dernier ayant été sanctionné pour l’inefficacité de ses activités contre l’OMPI.
2- Ahmad Zarif agit sous la supervision de Mohammad Safa’i, l’adjoint de l’ambassadeur. Chargé de la planification du Vevak en France, il a autrefois dirigé à l’ambassade du régime à Bruxelles les activités du Vevak contre la Résistance iranienne au Parlement européen.
3- Hassan Ganji Meyari est l’adjoint du bureau du Vevak à Paris. Un certain Chayesteh est responsable des codes à l’ambassade. Ce sont des collaborateurs d’Ahmad Zarif.
3- Pour mener à bien les plans du Vevak contre la résistance, Ahmad Zarif a recours à des associations écrans, comme l’« Association des victimes du terrorisme au Moyen-Orient », créée par le Vevak à Téhéran en 2007. Les membres de cette soi-disant ONG se rendent régulièrement en France. En septembre 2011, une délégation de cette association, dirigée par Seyed-Rouhollah Latifi-Rostami, était venue à Paris pour coordonner les activités avec l’ambassade contre l’OMPI et le CNRI.
5- Une autre association qui agit en parallèle, est une association française du nom de PEACE. Elle collabore étroitement avec « l’Association des victimes du terrorisme au Moyen-Orient ». En juin 2014, Ahmad Zarif avait chargé à des membres de Peace de fomenter des troubles lors du grand rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte. Ces derniers avaient été identifiés et expulsés par la police avant de pouvoir passer à l’acte. En février 2014 et en mars 2015 des membres de ce groupe se sont rendus à Auvers-sur-Oise pour y mener des activités de propagande et collecter des informations sur la Résistance iranienne. Ils ont été expulsés par la gendarmerie locale. En novembre 2014, deux membres de ce groupe sont partis en Iran pour y être briefés par le Vevak.
6 - Jahanguir Chadanlou, un agent actif des mollahs en France, agit sous la supervision d’Ahmad Zarif. Il est chargé des questions légales et administratives des mercenaires qui arrivent en France. En collaboration avec le Vevak, il fait des arrangements illégaux pour transférer d’Irak et d’Iran des agents du régime vers la France. Le circuit utilisé passe par la Turquie et la Grèce. En janvier 2013, Ghorban-Ali Hossein-Nejad a été amené en France depuis Bagdad, et en mars 2014, Issa Azadeh depuis Téhéran. Chadanlou s’occupe également de trouver travail, logement, moyen de transport et équipements pour les manifestations des agents du régime contre la Résistance.
7 – Le Vevak a briefé Mostafa Mohamadi en Iran au début de l’année avant de l’envoyer à Paris. Il a nommé un traducteur iranien, affilié à l’ambassade à Paris, pour traduire en français sa propagande et ses diffamations contre la Résistance. Deux agents du Vevak à Téhéran, Ebrahim Khodabandeh et Mehdi Jahanian, lui ont détaillé sa mission à Paris.
Soulignant une fois de plus les intrigues du régime intégriste contre les réfugiés iraniens, la commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du CNRI appelle les autorités françaises à expulser du territoire les agents et espions des services de renseignement des mollahs qui sont une source de troubles à l’ordre public et à la tranquillité des citoyens français et des réfugiés iraniens.

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