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lundi 23 novembre 2015

La Commission des droits de l’Homme de l’ONU condamne les ingérences du régime iranien en Syrie


La Commission des droits de l’Homme de l’ONU condamne les ingérences du régime iranien en Syrie

La Commission des droits de l’Homme de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté le jeudi 19 novembre une résolution dans laquelle elle a condamné les interventions du régime iranien et de la Russie en Syrie, a rapporté Reuters.
Cette résolution non contraignante – rédigée par l’Arabie Saoudite et soutenus par de nombreux pays arabes et occidentaux – a été adoptée avec 115 votes favorables (15 votes contre, 51 abstentions).
Sans nommer explicitement la Russie, cette résolution « condamne fermement toutes les attaques contre l’opposition syrienne modérée et demandent l’arrêt de ces attaques », en soulignant que de telles attaques profitent à Daech.
Le texte de la résolution vise clairement la Russie qui a bombardé les forces de l’opposition syrienne depuis deux mois. Moscou affirme qu’il cible Daech, mais des officiels occidentaux disent que les frappes russes ont essentiellement ciblé d’autres forces rebelles, notamment les groupes soutenus par l’Occident.
La résolution a également condamné la présence en Syrie de « tous les combattants terroristes étrangères et les forces étrangères qui défendent le régime syrien, notamment les Brigades Al Ghods, les gardiens de la Révolution islamique [du régime iranien] et des milices, telles que le Hezbollah. »
L’ambassadeur de l’Arabie saoudite auprès des Nations Unies, Abdallah Al-Mouallimi, a exhorté les Etats membres de l’ONU à soutenir cette résolution. Dans son discours, il a rendu hommage à Aylan Kurdi, un enfant syrien âgé de 3 ans dont le corps inanimé a échoué sur une plage turque en septembre dernier.
« Je vous exhorte à ne pas laisser tomber Aylan et ne pas le tuer pour une deuxième fois », a-t-il martelé.
La résolution exige que les milices étrangères quittent le territoire syrien immédiatement et fustige les exactions et les atrocités perpétrées par Daech et d’autres groupes extrémistes.
La majeure partie des critiques mentionnées dans la résolution vise le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad, allié du régime iranien et de la Russie, que les pays occidentaux et la plupart des pays arabes aimeraient voir évincé.

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