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vendredi 22 janvier 2016

Des évêques britanniques rejoignent le CNRI pour les droits de l'Homme en Iran et protéger le camp Liberty


Des évêques britanniques rejoignent le CNRI pour les droits de l'Homme en Iran et protèger le camp Liberty

Par Harriet Sinclair
Interational Business Times - 51 chefs religieux britanniques ont demandé à l'Iran de reconnaître le camp Liberty comme un camp de réfugiés, et exigent que les droits de l'Homme soient au centre des discussions de la prochaine visite en Europe du président iranien Hassan Rohani.
Révérend John Pritchard, évêque auxiliaire de Durham, et Révérend Adrian Newman, évêque de Stepney, ont fait une déclaration condamnant l'attaque d'octobre sur le camp Liberty, lors d'une rencontre avec Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), en France.
Dans cette déclaration, rendue publique le 20 janvier ils affirmaient : "nous demandons une enquête indépendante surles attaques du 29 octobre, et la poursuite des responsables. Nous appelons aussi à la reconnaissance immédiate de camp Liberty comme un camp de réfugiés, sous la supervision de l'UNHCR et la reconnaissance des statuts de réfugiés et de personnes protégées en vertu de la quatrième Convention de Genève de ses habitants, ainsi que la levée de toutes les restrictions actuellement en œuvre sur le camp.
"Nous espérons que le gouvernement britannique interviendra et fera pression sur le gouvernement de irakien, sur le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi, sur l'ONU et les Etats-Unis, pour qu'ils prennent des mesures urgentes et décisives, conformément aux garanties évoquées, pour permettre de mettre un terme immédiat à de telles attaques contre les réfugiés iraniens dans le camp Liberty.
"Nous soutenons l'opinion de ces députés britanniques qui disent que le fait ne de pas agir ne ferait qu'encourager le régime iranien à perpétrer des attaques encore plus meurtrières contre ces réfugiés, dans le but d'anéantir l'opposition iranienne principale et la plus organisée à son régime théocratique".
L'attaque d'octobre 2015 sur le camp Liberty, le groupe d'opposition iranien en exil en Irak, les moudjahidines d'Iran (OMPI), a fait 24 morts et plusieurs blessés, soulignant ainsi la position périlleuse de l'OMPI, dont la présence n'a pas été appréciée en Irak depuis l’effondrement du régime de Saddam Hussein en 2003.
Les discussions entre les évêques et Radjavi ont également tourné autour de la nécessité pour les dirigeants européens d'améliorer les relations internationales avec l'Iran en exigeant l'application de la dernière résolution de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran.
Cela comprend "l'abolition des exécutions violant les obligations internationales, la libération des prisonniers politiques et des prisonniers de conscience, et la fin de la torture et des arrestations arbitraires".
Radjavi a déclaré : "les musulmans et les chrétiens doivent compter sur leurs valeurs communes et rester fermes contre ceux qui dévient de leurs religions".
Elle a également fait part de son espoir de "mettre un terme à l'itinérance et le déplacement des chrétiens au Moyen-Orient et de libérer les chrétiens iraniens de l'oppression des mollahs au pouvoir et de libérer tous les Iraniens de la dictature religieuse".
Elle a ajouté : "il y a deux ans, Rohani est devenu le président de la dictature religieuse et a prétendu être modéré. Mais c'était une ruse pour masquer sa dictature. Le bilan fait cette fois état de 2 000 exécutions et montre le vrai visage de Rohani. Pendant la première quinzaine du mois de janvier, 53 personnes ont été exécutées. Pendant le mandat de Rohani, les exécutions et les arrestations ainsi que le chômage et la pauvreté ont augmenté".

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