L'ancien Premier ministre du Liban, Saad al-Hariri, a déclaré dimanche, dans un discours à Beyrouth le 11, anniversaire de l'assassinat de son père Rafik al-Hariri, que le Liban ne sera jamais une « province iranienne. » « Le Liban ne sera pas, dans aucune circonstance, une province iranienne. Nous sommes des Arabes, et des Arabes nous resterons », a déclaré Hariri.
Hariri a fait savoir lors d'un discours de 37 minutes : « Le pays ne sera pas régi par Damas, Téhéran ou tout autre pays... tant que nous sommes armés avec notre Constitution. »
L'homme politique libanais qui dirige l'alliance du 14 Mars, alliance politique qui a été forgée à la suite de l'assassinat de son père, a attaqué le Hezbollah libanais en tant que mandataire du régime iranien pour sa lutte aux côtés du dictateur syrien Bachar el-Assad.
« Certains ont décidé de s'engager dans des batailles dans les mauvaises régions », at-il dit, faisant allusion au Hezbollah.
Hariri a confirmé publiquement pour la première fois qu'à la fin de l'année dernière, il a fait une proposition à Suleiman Franjieh, un allié du Hezbollah et ami d'Assad, pour le poste de président qui est vacant pendant 21 mois.
Mais il se demandait si ses rivaux politiques voulaient vraiment mettre un terme à la crise qui reflète la paralysie du gouvernement libanais.
Hariri a déclaré : « Nous sommes sincères. Nous voulons un président de la République. Nous voulons nous débarrasser de ce vide. Nous en avons payé le prix sur notre territoire comme à l'étranger. »
Mais il a affirmé en s'adressant à ses rivaux : « S'il vous plaît, allez au Parlement élire un président, à moins que votre vrai candidat soit le vide. »
Hariri, qui a fait un retour-surprise à Beyrouth tôt dimanche, a vécu en exil auto-imposé entre la France et l'Arabie Saoudite depuis avril 2011 à cause de problèmes de sécurité.
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