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vendredi 19 février 2016

Iran – L’ancien président de l’université de Téhéran dénonce la prochaine mascarade électorale organisée par le régime des mollahs


Iran – L’ancien président de l’université de Téhéran dénonce la prochaine mascarade électorale organisée par le régime des mollahs
CNRI – Les élections pour les deux chambres du parlement des mollahs auront lieu dans une semaine. Le docteur Mohammad Maleki, ancien président de l’université de Téhéran, a dénoncé cette mascarade électorale et a dit que les Iraniens ne participeront pas ce jeu de marionnettes. Ses déclarations ont été publiées par plusieurs sites Internet d’information en langue persane.
Le docteur Maleki a été le premier président de l’université de Téhéran après la Révolution de 1979. Durant les trois dernières décennies, il a été plusieurs fois emprisonné, en raison de ses prises de position courageuses contre la dictature des mollahs.
Le docteur Maleki a déclaré : « Les prochaines élections sont un spectacle de marionnettes que nous avons déjà vu de nombreuses fois. Je ne participerai pas à des scrutins où les candidats sont sélectionnés par les pasdaran et par le guide suprême du régime. »
Les collaborateurs de Rohani ont récemment affirmé que « la participation des gens aux prochaines élections est un pas vers la démocratie ».
Le Docteur Maleki a réagit à leur propos, en affirmant que sous le régime des mollahs, il n’y a jamais eu d’élections libres et que les scrutins organisés par ce régime sont qu’en réalité des « nominations » déguisées en « élections ».
Le Docteur Maleki a ajouté : « Les défenseurs du régime des mollahs prétendent que le choix du peuple iranien se limite à choisir entre deux factions de ce régime. Cette assertion est une insulte à l’intelligence du peuple iranien.
La majorité des Iraniens sont indifférents à cette prochaine mascarade électorale et ne veulent pas participer à ce jeu de marionnettes. Petit à petit, le peuple iranien trouvera son chemin, organisera des élections libres et mettra fin à ce régime. Ce n’est pas loin le jour où les usurpateurs et les oppresseurs céderont leurs places aux représentants du peuple et aux défenseurs des libertés. »

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