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jeudi 24 mars 2016

Iran : Appel au Parlement et aux partis politiques autrichiens à demander l’annulation de la visite de Rohani


Iran : Appel au Parlement et aux partis politiques autrichiens à demander l’annulation de la visite de Rohani
Accueillir les dirigeants du régime les encourage dans leur violation des droits de l’homme et l’exportation du terrorisme
CNRI - La Résistance Iranienne estime que le voyage en Autriche prévu par Rohani, le président de la théocratie au pouvoir en Iran, va à l’encontre des intérêts du peuple iranien et des pays de la région, et appelle les partis politiques, les parlementaires et les défenseurs des droits de l’homme autrichiens d’appeler à annuler de cette visite.
Alors que les pays occidentaux sont restés silencieux et ont choisi d’ignorer les violations barbares des droits de l’homme et les crimes de ce régime en Syrie, en Irak et dans d’autres pays de la région, accueillir Rohani et les dirigeants de ce régime les encouragera dans leur exactions en Iran, ainsi que dans l’exportation du terrorisme, du fondamentalisme et du bellicisme dans la région et dans le monde.
Toute relation avec ce régime doit avoir comme condition préalable la suppression de la peine de mort en Iran et de l’ingérence du régime dans la région.
Rohani a toujours fait partie des hauts dirigeants de ce régime et devrait être traduit en justice, de même que d’autres dirigeants du régime, pour crime contre l’humanité. En ce qui concerne la répression et l’exportation du terrorisme, il n’est pas différent des autres dirigeants du régime.
Rohani ne s’est jamais opposé aux exécutions collectives et arbitraires qui ont atteint le nombre de 2300 pendant son mandat ; il les a même qualifiées de « lois divines ou promulguées par le parlement qui doivent être appliquées ».
Le 8 février, il a reconnu de façon inédite l’ingérence et le bellicisme du régime dans les pays de la région en affirmant : « Si nos forces armées et nos commandants n’avaient pas combattu à Bagdad, à Falloujah et à Ramadi, s’ils n’avaient pas soutenu le gouvernement syrien à Damas et à Alep, et sans le courage de notre armée et des Pasdaran, du Basij et la NAJA [la police de la République Islamique), nous n’aurions pas bénéficié du niveau de sécurité essentiel pour mener à bien une si bonne négociation [nucléaire]. »

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