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mercredi 18 mai 2016

Iran - Intensification des pressions et des tortures physiques et psychologiques contre les prisonniers politiques


Iran - Intensification des pressions et des tortures physiques et psychologiques contre les prisonniers politiques
Le samedi 14 mai, dans la prison de Gohardacht, une centaine de gardiens ont sauvagement attaqué le hall numéro 21 dans le quartier 7 de cette prison et ont détruit les biens personnels des prisonniers politiques afin d’intensifier les tortures physiques et psychologiques contre les prisonniers.
Soumettre les prisonniers à des fouilles corporelles humiliantes avant leur sortie des cellules pour aller au parloir fait partie des moyens utilisés par le régime des mollahs pour sévir contre prisonniers politiques.
Le 4 mai, le prisonnier politique Saleh Kohandel, un sympathisant de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), a refusé de se rendre au parloir afin de protester contre les traitements inhumains infligés aux prisonniers.

Auparavant, plusieurs autres prisonniers politiques, notamment Saeid Massouri, Saeid Shirzad, Pirouz Mansouri, Reza Akbari-Monfared, Javad Fouladvand et Shahin Zoqitabar avaient refusé de se rendre au parloir afin de protester contre les traitements barbares infligés aux prisonniers.
Le 4 mai, Shahin Zoqitabar a écrit une lettre dans laquelle il a dénoncé les pressions exercées contre les prisonniers politiques par trois tortionnaires du régime des mollahs identifiés comme : Mardani, Marvi et Shojaei. Le même jour, les tortionnaires du régime des mollahs ont empêché qu’Hassan Sadeqi, un prisonnier politique sympathisant de l’OMPI, rencontre son fils. Ils ont arrêté son fils qui était venu rendre visite à son père emprisonné et l’ont soumis à des fouilles corporelles humiliantes.
Massoud Arab-Choubdar, un prisonnier politique détenu à Gohardacht, a écrit une lettre à Monsieur Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en Iran, dans laquelle il a évoqué les tortures brutales infligés aux prisonniers par les tortionnaires du régime des mollahs, notamment : Mardani, le directeur de la prison ; Amirian, le directeur-adjoint de la prison ; Hassan Mahdifar, en charge du quartier numéro 2 ; Goudarzi, en charge du quartier où les prisonniers sont placés en isolement ; Zolfali, commandant des gardiens de prison ; Mirzaei, en charge des poursuites judiciaires ; et Mardi, le tortionnaire en chef et en charge de la section des renseignements au sein de cette prison. Massoud Arab-Choubdar a demandé une enquête sur les violations systématiques des droits de l’Homme dans les prisons du régime des mollahs.
Par ailleurs, les prisonniers politiques détenus dans la prison de Gohardacht ont écrit une lettre au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU dans laquelle ils se sont plaints de coups infligés aux prisonniers et ont protesté contre l’installation de feuilles métalliques sur les fenêtres de leurs cellules. Les prisonniers détenus à Gohardacht protestent également contre les dispositifs de brouillage des ondes installés dans la cour de cette prison.
L’amélioration de la situation des droits de l’Homme en Iran et la libération inconditionnelle des prisonniers politiques devrait être une condition préalable à l’établissement de toute relation avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne- Le 17 mai 2016

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