« Le régime Iranien continue sa vague de pendaisons sauvages et l’Iran seul représente 82% de toutes les exécutions enregistrées dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a affirmé une association des droits de l’Homme.
Le mardi 3 mai, le régime intégriste iranien a pendu deux prisonniers dans la ville d’Ardebil, au nord-ouest de l’Iran. Le système judiciaire dans la province d’Ardebil affirme que deux prisonniers non identifié ont été pendus à la prison Centrale d’Ardebil plus tôt dans la journée.
Parallèlement, le régime des mollahs a pendu deux jeunes prisonniers plus tôt cette semaine dans la ville de Machhad, au nord-est de l’Iran.
Les prisonniers anonymes, âgés de 25 et 28 ans, ont été pendus à l’aube du dimanche 1er mai à la prison centrale de Machhad. Le prisonnier de 28 ans a été identifié grâce à son initial A.
Le système judiciaire du régime dans la province du Hamedan, ouest d’Iran, a affirmé que les autorités ont pendu un prisonnier dans la prison centrale de Nahavand, identifié grâce aux initiaux M. R.
Le lundi, il y a eu des rapports selon lesquels trois prisonniers du couloir de la mort à la prison Qezelhesar de Karaj, à l’ouest de Téhéran, et un prisonnier du couloir de la mort à la prison Greater de Téhéran (la prison de Fashafouye) ont été transférés en isolement cellulaire dans la salle 1 de Qezelhesar en attente de leur exécution imminente.
Ils ont été identifiés en tant que Ahmad al-Tafi, Abdolhamid Baqeri, Majid Imani, et Reza Hosseini.
Le bilan des pendaisons se traduit au moins par 57 personnes exécutées en Iran depuis le 10 avril. Trois parmi ces personnes exécutées étaient des femmes et l’une semble avoir été un délinquant juvénile.
Faisant la semaine dernière un commentaire sur la récente flambée des exécutions en Iran, Mohammad Mohaddessine, président du la Commission des Affaires Etrangères du Conseil National de Résistance d’Iran (CNRI), a déclaré : « Dans le mois d’avril, au cours et après les visites en Iran du premier ministre italien et du représentant de la politique étrangère de l’Union Européenne, des douzaines de personnes ont été exécutées en Iran. »
« La tendance croissante des exécutions indique que les visites de hauts fonctionnaires Européens en Iran ont non seulement failli dans leurs tentatives pour améliorer la situation des droits de l’Homme, mais ont plutôt véhiculé un message de silence et d’inaction aux mollahs. Ceci a enhardit le régime théocratique à intensifier les exécutions et l’oppression du peuple Iranien. Ce régime détient le record mondial des exécutions par tête d’habitant en 2015. Cette amère réalité n’est une cause de fierté pour aucun des invités du fascisme religieux », a-t-il ajouté.
Le Conseil National de Résistance d’Iran (CNRI) a déclaré le 13 avril que la tendance croissante des exécutions « vise une intensification du climat de terreur pour régner en étendant les protestations par différentes strates de la société, spécialement au moment des visites des fonctionnaires Européens de haut rang ; cela démontre que l’état de modération n’est rien moins qu’une illusion pour ce régime médiéval. »
Madame Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité, était à Téhéran le 16 avril en compagnie de 7 commissaires pour des discussions avec les responsables du régime sur le commerce et d’autres domaines de collaboration.
Amnesty international, dans son rapport annuel sur la peine de mort couvrant la période de 2015, a écrit : « l’Iran a mis à mort au moins 977 personnes en 2015, comparativement à au moins 743 l’année précédente. »
« L’Iran seul représente 82% de toutes les exécutions enregistrées » dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a affirmé l’association des droits de l’Homme.
Il y a eu plus de 2300 exécutions au cours du mandat d’Hassan Rouhani en tant que Président. En mars, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran a annoncé que le nombre d’exécutions en Iran en 2015 était plus grand que pendant n’importe quelle année ces 25 dernières années. Rohani a explicitement cité les exécutions comme des exemples « des commandements de Dieu » et « des lois du Parlement qui appartiennent au peuple. »
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