Ce 17 mai 2016, les mollahs en Iran ont procédé à 13 exécutions à travers le pays. Ce chiffre effroyable porte à 38 le nombre d'exécutions au mois de mai. Comment recevoir le inistre des affaires étrangères de ce gouvernement dit "modéré", face à pareil carnage, sans lui demander des comptes ?
Ce matin à Machad, deuxième ville du pays, un homme a été pendu en public devant le Bazar Ferdoussi. Devant la potence était déployée une bannière rappelant que les exécutions sont "le facteur de maintien et de durée de la sécurité" dans la société.
A Oroumieh, dans le nord-ouest du pays, six détenus ont été exécutés ensemble à la prison centrale à l'aube, très rouge. Les autorités avaient prévenu il y a peu qu'une centaine de condamnés à mort seraient bientôt exécutés. Il faut donc s'attendreà pire.
A Yazd, dans le centre de l'Iran, l'aube encore plus rouge a vu la pendaison collective de six autres prisonniers.
Ces treize exécutions ont été annoncées par les médias officiels dans le plus grand silence des chancelleries occidentales et des médias. Les relations diplomatiques et commerciales avec le régime des mollahs ne peuvent continuer sans un minimum d'éthique. Il est du devoir des démocraties de réclamer la fin des exécutions en Iran.
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