Le Royaume Uni condamne l'attaque à la roquette contre l'OMPI dans le camp Liberty en Iraq

 Les fonctionnaires du Royaume-Uni ont fermement condamné l'attaque à la roquette qui a blessé plus de 50 personnes au camp Liberty en Irak. Le camp abrite les membres du principal groupe d'opposition iranien, les Moudjahidines du Peuple d'Iran (OMPI ou MEK). Selon un article publié sur le site web du Conseil national de la Résistance Iranienne (NCRI) , les responsables sont les « milices affiliées aux Gardiens de la révolution (IRGC) de la Force Qods du régime iranien, après un blocus de huit jours qui a empêché la nourriture et la médecine de rentrer dans le camp ».

Lundi 11 juillet, Tobias Ellwood MP, Ministre pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au sein du Département des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, a déclaré : « Nous condamnons fermement l'attaque contre les civils du camp Liberty en Irak le 4 juillet. Nous avons publiquement demandé au gouvernement de l'Irak d'enquêter sur l'attaque et de traduire les agresseurs en justice. Dans les prochains jours, des représentants de notre ambassade soulèveront le sujet de l'attaque avec le cabinet du Premier ministre irakien et le ministère des Affaires étrangères et feront comprendre l'importance d'une enquête urgente et complète sur l'incident ».

Il a également déclaré : « Dans l'ensemble de notre engagement avec le Gouvernement irakien sur cette question, y compris au niveau ministériel et dans nos déclarations, nous avons souligné l'importance pour le gouvernement irakien de faire tout son possible pour assurer la sécurité des résidents du camp Liberty ».

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a salué la persévérance héroïque des résidents du camp Liberty et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées dans cette attaque criminelle.

Le 6 juillet, Amnesty International a appelé à une « enquête rapide, indépendante et efficace de cette attaque, pour que les responsables soient traduits devant la justice et que des mesures soient mises en place pour prévenir de futures attaques ». Ils ont également dit qu'ils regrettent « l'absence d'enquête adéquate des attaques meurtrières précédentes contre le camp, ce qui a envoyé le message que les résidents du camp peuvent être attaqués en toute impunité ».

Source : Stop au fondamentalisme