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mardi 19 juillet 2016

Le CNRI se félicite de la condamnation d’un espion du VEVAK iranien en Allemagne



 Le bureau de représentation du CNRI salue la condamnation d’un espion du VEVAK en Allemagne et réclame la traduction en justice et l’expulsion des autres espions du régime Iranien
La Résistance iranienne se félicite de la condamnation d’un agent du ministère du Renseignement du régime iranien (Vevak) pour avoir espionné l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI / MEK) et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Elle appelle le gouvernement allemand et les autres pays européens à mettre un terme aux activités des agents du Vevak sur leurs sols, et de les poursuivre, punir et expulser de l’Europe.
Le procès de Meysam Panahi et d'autres espions du régime iranien en Allemagne est nécessaire pour assurer la sécurité des opposants et des membres et sympathisants de la Résistance iranienne qui sont victimes de la dictature religieuse au pouvoir en Iran. Ceci est une étape nécessaire, mais pas suffisante. Le réseau d'espionnage du régime à l'étranger et les responsables du régime chargés de la gestion de ces réseaux dans ses diverses ambassades doivent être poursuivis, punis et expulsés.
Le Mollah Alavi, ministre des Renseignement du régime (Vevak), qui supervise ce réseau doit être traduit en justice. La plupart des membres déjà dévoilés du VEVAK dont les liens avec la mafia de la terreur et de l'espionnage du régime iranien ont été établis, continuent d'exercer librement leurs activités d'espionnage et de coopération avec le VEVAK à travers l'Europe, en particulier en Allemagne.
Selon les documents dévoilés à la cour, Meysam Panahi a travaillé comme espion pour au moins trois ans et a reçu des paiements au moins à 30 reprises par un officier supérieur du Vevak appelé Sajjad, une sommes totalisant 28.600 Euros. Il a en outre été engagé dans le recrutement de membres pour le réseau d'espionnage du VEVAK. Il a également avoué qu'il a fourni à Sajjad des informations sensibles sur le camp d'Achraf et le camp Liberty en Irak, où résident des milliers de membres de l'OMPI.
Selon les témoignages et les preuves dévoilées à la cour, qui corroborent les rapports du Bureau pour la protection de la Constitution de l’Allemagne, le ministère du Renseignement du régime iranien a créé des réseaux secrets en Allemagne, en essayant d'espionner et de répandre la désinformation pour discréditer la Résistance iranienne. Les cibles essentielles de ces activités ont été l'OMPI et le CNRI, en tant que principale opposition au régime.
Le tribunal a démontré que les personnes recrutées par le VEVAK dans l’Hôtel Mohajer à Bagdad ou en Iran, ont exploité leur statut de réfugié afin de garantir leur résidence en Allemagne et travailler par la suite pour le Vevak dans les pays européens, en échange d'argent. Ces personnes ont voyagé en Iran avec le soutien des ambassades du régime, dans le but de recevoir des formations et des instructions.
Ils reçoivent leurs salaires en espèces ou par l'intermédiaire des systèmes de transfert d'argent de Western Union. Selon des documents judiciaires, en dépit de la tenue du statut de réfugié, Meysam Panahi avait secrètement voyagé en Iran où il a pu recevoir les formations d'espionnage.
Selon l'aveu même de Panahi, le VEVAK extorque de ces mercenaires, des informations en particulier sur les installations et l’identité des résidents du camp d'Achraf et du camp Liberty (en Irak). De 2009-2016 ces camps ont été soumis à au moins huit attaques militaires ou de tirs de roquettes, entrainant la mort de 141 personnes et faisant plus de 1400 blessés. Les terroristes et les milices affiliées au régime iranien ont utilisé ces informations pour massacrer les réfugiés iraniens qui sont membres de la Résistance dans ces deux camps. Ceux qui ont coopéré avec le régime des mollahs dans le partage des renseignements sont impliqués dans ces crimes.
Bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne - Allemagne
Le 19 juillet 2016

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