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mercredi 10 août 2016

Les bouches se délient en Iran sur le massacre des prison de 1988

 - C'est un délit puni de prison et même de mort en Iran. On ne parle pas du massacre de 30.000 prisonniers politiques durant l'été 1988 perpétré sur ordre écrit de Khomeiny, grand criminel contre l'humanité.
Cependant, l'espoir de voir les responsables de cette boucherie jugés par une cour internationale fait son chemin en Iran et les langues se délient. Les gens osent. Des fleurs sont posées au cimetière de Khavaran à Téhéran qui contient des fosses communes remplies de milliers d'exécutés politiques. (photo)
C'est ainsi qu'un groupe d'ouvriers d'Islamchahr, en banlieue de Téhéran, vient de condamner ce crime. Il faut dire qu'une campagne est menée actuellement par les réseaux sociaux et les réseaux de la résistance en Iran à ce propos.
Des ouvriers condamnent
Les ouvriers ont rédigé une déclaration intitulée "en souvenir des victimes de la catastrophe nationale de 1988".
"Il y a 28 ans, en cette période de l'année, le régime au pouvoir en Iran, dans une mesure inattendue, soudaine et effroyable, s'est lancé dans une tuerie de grande ampleur et le massacre des prisonniers politiques.
Malheureusement, jusqu'à aujourd'hui aucune instance internationale ni organe des droits humains, ni même l'ONU n'a réagi.
Nous sommes un groupe d'ouvriers d'Islamchahr et nous demandons au conseil de sécurité de l'ONU de constituer un tribunal spécial pour s'occuper des auteurs du massacrede 1988. Que le silence de toutes ces années se brise. Nous ne pardonnons pas et nous n'oublions pas."
Des jeunes dénoncent le silence de la communauté internationale
Un groupe de jeunes et d'étudiants de la provincede Mazandaran dans le nord de l'Iran a également condamné ce massacre. Dans un communiqué, ils demandent à ce que les auteurs et les responsables de ce massacre soient jugés. "Nous saluons les 30.000 flammes éternelles de la résistance qui ont été exécutées sur ordre de ce criminel de Khomeiny. La chaleur torride de cet été nous rappelle l'étét brûlant de 1988 dans lequel 30.000 exécutions ont eu lieu et qu'en raison de marchandages et de complaisance, la communauté internationale n'a jamais condamnés. Cette complaisance et ce silence ont fait en sorte que les auteurs de ce massacres continuent de nos jours à exécuter des jeunes en Iran. 
Nous sommes des jeunes et des étudiants symapthisants de l'OMPI (opposition démocratique aux mollahs) de la province de Mazandaran. Nous demandons au Conseil de sécurité de l'ONU de mettre en place un tribunal spécial pour juger ces responsables."

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