Informations angoissantes depuis l’intérieur des prisons iraniennes

 Prison d’Evin – Selon les rapports, dans le but de mettre la pression sur le prisonnier politique “Omid Shahmoradi Sanandaji”, les responsables pénitenciers ont empêché que soient effectués ses tests médicaux pour une opération.

Il faudrait souligner que le prisonnier politique Omid Shahmoradi a été arrêté en juin 2012 et a été placé en isolement cellulaire pendant sept mois.

Prison de Gohardasht à Karaj (Ghezelhesar) – En protestation contre la pression écrasante en prison, “Hadi Haj Mohammadi”, prisonnier du quartier 2 de la prison de Ghezelhesar à Karaj, a fait une tentative de suicide le dimanche 11 septembre. Malheureusement, il est décédé la nuit dernière à l’hôpital « Loghman » de Téhéran.

Une source proche de sa famille, tout en soulignant l’innocence de Hadi Haj Mohammdi, a déclaré : « Hadj avec sa femme et leur enfant étaient invités à la demeure de son frère lorsque Hadj a été arrêté avec son frère. » Cette source a ajouté : « Tous les prisonniers du quartier 2 de la prison de Ghezelhesar souffrent d’une pression psychologique extrême et Hadi a essayé de se suicider en protestation contre de pareilles pressions. »

Selon un autre rapport, l’eau chaude, dans la prison de Gohardasht à Karaj, a été coupée depuis le dimanche 11 septembre, et les prisonniers n’ont pas accès aux équipements sanitaires les plus élémentaires comme le liquide de vaisselle et le savon. Les prisonniers ont averti au sujet de cette situation et ont affirmé que l’absence d’eau chaude et des exigences sanitaires va créer une épidémie de maladies contagieuses et de maladies de la peau.

Prison Dizel Abad à Kermanshah – Selon les rapports, les appels téléphoniques des prisonniers ont été coupés depuis quatre jours (8 septembre). Aussi, beaucoup de parents de prisonnier qui se sont référés à la prison ont-ils été empêchés de voir leurs enfants.

Leurs familles se sont inquiétées de voir les appels téléphoniques coupés et de ne pas pouvoir rencontrer les prisonniers.

En réponse aux requêtes des parents des prisonniers, les responsables pénitenciers leur ont dit que la situation était due à un affrontement entre prisonniers. Les familles ont affirmé que c’est juste une excuse pour exercer plus de pression sur les prisonniers et ont rejeté cela comme étant incroyable et étrange.