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mardi 27 septembre 2016

Iran : Trois millions deux cent mille enfants privés d’éducation

 L’agence de presse ISNA a cité, le samedi 24 septembre, « Shahindokht Molaverdi”, vice-président du régime, qui a dit que trois millions deux cent mille d’enfant sont privés d’éducation parmi lesquels les filles constituent le groupe le plus important.
Concernant les privés de l’accès à l’éducation, elle a déclaré : « Selon les bilans du Centre de Recherche du Parlement, en ce moment, il y a trois millions deux cent mille enfants en Iran qui sont privés d’éducation. »

Selon des statistiques publiées en 2015, beaucoup parmi les enfants privés d’éducation proviennent des provinces déshéritées du pays alors les filles constituent la majorité dans les statistiques. En septembre dernier, au début de l’année scolaire, environ un million quatre cent trente mille élèves ne sont pas allés à l’école.
« Ali Asghar Fani », ministre de l’Education, a une fois déclaré qu’à l’échelle nationale, 51 pourcent des élèves sont des garçons et 49 pourcent parmi eux sont des filles et qu’après la Révolution islamique de 1979, l’écart entre garçons a diminué. Mais selon « l’Atlas du statut des femmes dans le pays », la situation d’analphabétisme parmi les femmes et filles iraniennes est préoccupante et est critique dans 40 villes.
Les villes du Sud de l’Iran sont en tête du classement en ce qui cncerne l’analphabétisme des filles. Le Sistan-Baloutchistan est la première province à cet égard, avec 11 villes sur la liste, suivie du Khouzistan avec trois villes. L’Azerbaïdjan de l’Ouest et l’Azerbaïdjan de l’Est sont respectivement troisième et quatrième dans le classement.
Dans la province du Khouzistan, il y a 90.000 enfants privés d’éducation, qui sont sur le point d’abandonner l’école avant leurs 18 ans.
Parmi les raisons qui empêchent les enfants de se rendre à l’école, il y a des facteurs comme la pauvreté de la famille (par conséquent incapable de payer les frais scolaires), la participation des enfants au revenu du ménage (travail des enfants), les questions d’ordre culturel, les immigrations saisonnières et le défaut de certificat de naissance, toutes ces raisons étant plus facilement acceptées lorsque cela arrive aux filles. 
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