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jeudi 8 septembre 2016

La Résistance iranienne condamne la visite à Berlin du sinistre ministre du Renseignement du régime théocratique

 Le CNRI, met en garde contre l’échange d’informations et exige sa détention et sa comparution en justice
Les médias d’Etat du régime iranien ont rapporté que le ministre du Renseignement du régime iranien, Mahmmoud Alavi, sur invitation des responsables des services de sécurité allemands, a voyagé à Berlin pour y rencontrer les autorités du pays.

Alavi est le responsable des services secrets du fascisme religieux au pouvoir en Iran, qui a tenu le rôle le plus important dans la répression brutale des opposants pendant plus de trois décennies. L’Office fédérale de protection de la constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz) a souligné dans de nombreux rapports que la mission du ministère du Renseignement (MOIS) est la répression de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran, et que son principal objectif est l’espionnage et la déstabilisation des Moudjahidine du Peuple et du Conseil National de la Résistance iranienne.
Le ministre du Renseignement du régime théocratique a été directement complice du massacre de 30.000 prisonniers politiques à l’été de 1988, de la série de meurtres d’intellectuels (principalement entre 1998 et 2000) et de plus de 350 actes terroristes à l’étranger, y compris les assassinats du restaurant Mykonos à Berlin (1992).
En juillet dernier, un citoyen iranien avait été condamné à deux ans et quatre mois de prison par un tribunal à Berlin sur des accusations d’espionnage au profit du ministère du Renseignement iranien contre l’OMPI. Le commandant de cet agent, nommé “Sajjad”, est un employé supérieur sous la direction d’Alavi. Alavi lui-même a été sur la liste des personnes sanctionnées aux Etats-Unis et en Europe pour son rôle dans la poursuite des opposants et leur exécution en Iran. Par conséquent, en conformité avec la législation Allemande et le droit international, la Résistance iranienne exige la détention de ce criminel et sa comparution en justice. Le représentant du CNRI, dans une déclaration du 2 juin 2016, lors de la poursuite dudit espion, a demandé un mandat d’arrêt contre Alavi.
La Résistance iranienne condamne tout échange d’informations entre les départements Allemands et les services secrets du régime théocratique, et considère cela comme une violation des droits fondamentaux des membres de l’opposition qui vivent en exile en Allemagne à cause des répressions de ce régime.
En mai 2000, le ministre iranien du Renseignement d’alors, Ali Younesi – prédécesseur de Mammoud Alavi – a déclaré lors d’une conférence de presse à Téhéran que la coopération permanente avec les autorités des services de sécurité allemands a existé et des « renseignements complets » au sujet de l’OMPI leur ont été donnés. En avril 2006 et au début de la Coupe du Monde en Allemagne, les medias iraniens ont rapporté que le ministre adjoint de l’Intérieur iranien avait signé avec les départements allemands de sécurité un accord sur la base de laquelle l’Allemagne s’était engagé à freiner les activités de l’opposition iranienne en exile en Allemagne.
Lorsque les autorités allemandes ont été confrontées à ces informations, elles n’ont pas nié. La rencontre du ministre du Renseignement d’alors, Ali Fallahian, un responsable des assassinats de Mykonos, avec le coordonnateur des services de Renseignement au bureau du chancelier de Brendt Schmid Bauer au milieu de l’affaire judiciaire des assassinats du restaurant My
konos, au milieu des années 1990, était devenue un fiasco politique.
Le Professeur Winfried Hassemer, ancien vice-président de la Cour suprême constitutionnelle en Allemagne, dans un avis juridique de 122 pages, a dénoncé l’influence des intérêts et relations politiques étrangères entre l’Allemagne et l’Iran sur l’évaluation de sécurité au sujet de l’OMPI et de la Résistance iranienne.

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