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samedi 24 septembre 2016

Nous devons encore laisser la priorité aux droits de l'Homme en Iran

 Un député britannique a écrit une admonestation cinglante aux gouvernements occidentaux qui ont tendance à « dissimuler les atrocités du régime en Iran. » Lord Maginnis of Drumglass, un membre de haut rang du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran (BPCIF), a publié son éditorial sur Politics Home.
Maginnis, un pair indépendant d'Ulster Unionist, a écrit :
« Tout au long de ces 37 années écoulées depuis la création de la République islamique d'Iran, la politique américaine a constamment cherché à faire des compromis avec un élément modéré supposé dans le régime au pouvoir. »
Il cite le président Reagan qui leur vendait des armes en échange de la libération des otages, Clinton qui a étiqueté la Résistance comme terroriste et Obama a approuvé un accord sur le nucléaire et de payer une rançon pour la libération des otages américains.
Maginnis est reconnaissant pour les progrès réalisés par les Américains, comme la suppression de la Résistance iranienne de leur liste des groupes terroristes et en y ajoutant le corps des gardiens de la révolution islamique qui aident à soutenir le dictateur syrien Assad.
En effet, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a offert son soutien au gouvernement albanais qui a accueilli les résistants de l'organisation des moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI ou MEK), qui avaient passé 14 ans en exil en Irak et subissaient des attaques constantes de l'Iran.
Maginnis soutient que nous devons toujours donner la priorité aux droits de l'Homme avec l'Iran, en particulier après la levée des sanctions économiques.
Il a écrit : « Les organisations des droits de l'Homme et des militants nous rappellent sans cesse que l'obsession monomaniaque avec l'accord sur le nucléaire iranien de l'année dernière nous a seulement distraits de l'abus continu de la peine de mort, de l'arrestation arbitraire de militants et de dissidents et de l'usage de la torture. »
Il dénonce les pouvoirs modérés présumés du président Hassan Rohani, étant donné que dans son mandat de trois ans près de 3000 personnes ont été exécutées. En effet, Maginnis a écrit que la dernière fois que la situation en Iran était aussi mauvaise, c'était juste après le massacre de 1988, qui a tué 30 000 prisonniers politiques.
Il a écrit : « L'Occident aurait dû apprendre de ses erreurs concernant ses compromis et la politique iranienne immorale depuis longtemps. Cela n'aurait pas dû prendre des décennies de plaidoyer de la Résistance iranienne pour démasquer un régime qui est pourri jusqu'à la moelle. Notre relation avec l'OMPI devait changer pour le mieux avant notre compréhension du régime fasse de même. Heureusement, enfin, cela semble être le cas. »

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