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samedi 29 octobre 2016

Les prisonniers politiques invoquent les Nations Unies d'agir pour les droits de l'homme en Iran

 Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a rapporté qu'un groupe de prisonniers dans la prison de Gohardacht à Karaj a écrit à António Guterres (tout juste élu comme le prochain secrétaire général des Nations Unies) et Asma Jahangir (le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Ian). Dans leur lettre, ils se plaignent des épouventables violations des droits de l'homme et de la violence politique qui se produit dans le pays.
 Les signataires comprenent les personnes suivantes : Ali Moezzi, Saeid Massouri, Ass'ad (Behnam) Ebrahimzadeh, Saleh Kohandel, Hossein Gholami-Azar, Hassan Sadeqi, Reza Akbari Monfared, Soheil Babai, Ibrahim Firouzi, Hossein Kakavand, Amir Hassanvand-Seyyar, Alireza Nasseri et Assad Mohammadi.
 Ils mettent en évidence que la situation des droits humains s'aggrave de plus en plus et que le régime iranien a clairement aucun respect pour les personnes et leurs droits. "Ce qui est en particulier un sujet de préoccupation c'est l'aggravation et l'inquiétante situation des droits de l'homme en Iran qui est violée de façon flagrante par le régime iranien".
 Ils ont également souligné que le régime sape sérieusement et ignore les conventions internationales qui devraient garantir la dignité humaine pour tous. "En Iran, à la fois dans les décennies précédentes qu' à l'heure actuelle des droits de l'homme ont été systématiquement et odieusement abusés, et cette situation se poursuit".
 Les prisonniers disent que le régime iranien effectue des violations des droits de l'homme dans d'autres pays tels que le Yémen, la Syrie et le Liban où ils sont également en ingérence dans les affaires internes. Ils ont ensuite fait remarquer que le régime des mollahs est responsable de la mort de dizaines de prisonniers politiques au cours de l'année dernière et disent que les responsables étaient également au pouvoir en 1988, quand ils ont tué près de 30 000 prisonniers politiques.
 Les minorités ethniques sont réprimées par le régime des mollahs. Comme le sont les femmes et les minorités religieuses. Des exécutions extrajudiciaires ont lieu. Les dissidents politiques, les militants des droits des travailleurs, les enseignants et les journalistes sont arrêtés et torturés sur une base régulière.
 Les prisonniers, dans leur lettre, ont demandé aux autorités de l'ONU d'appeler à un arrêt de toutes les exécutions en Iran, la libération des militants civils des prisons, la fin des pressions sur les opposants du régime et aussi pour exiger la publication des noms complets et les lieux des sites des fosses communes des 30.000 victimes qui ont péri lors du massacre de 1988 en Iran.
 Source : Stop au fondamentalisme

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