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vendredi 18 novembre 2016

Iran : En raison de la pollution atmosphérique, 412 personnes ont perdu la vie à Téhéran en moins d'un mois

 Un des membres du Conseil municipal de Téhéran a reconnu le mardi 15 novembre qu'en raison de la pollution atmosphérique, 412 personnes ont perdu la vie à Téhéran du 22 octobre au 13 novembre.
Selon l'agence de presse officielle IRNA, Habib Kashani a également reconnu que « pendant la même période, de nombreux enfants ont été atteints d'autisme, infligeant encore plus de souffrances aux familles ».

Le membre du Conseil municipal de Téhéran a ajouté : « Malheureusement, la pollution de l'air n'est pas seulement limitée à Téhéran et maintenant les gens dans l'ouest et le sud de l'Iran ont également été blessés en raison de la poussière et de la pollution atmosphérique, alors qu’aucune autorité n'est prête à assumer la responsabilité. »
L’autorité du régime a qualifié la qualité de l'air de Téhéran ces derniers jours « d’air chimique ».
L'indice de qualité de l'air de Téhéran, le mardi 15 novembre, a été classé « insalubre pour les groupes vulnérables », raison pour laquelle les écoles ont été fermées ce jour-là.
L'hiver dernier, la pollution de l'air à Téhéran et dans d'autres grandes villes était montée au niveau rouge en l’espace de quelques jours, à tel point que les écoles maternelles, pré-primaires et primaires des villes de Téhéran, Ispahan, Tabriz, Arak et Karaj ont été à plusieurs reprises obligées de fermer.
Les médias du régime ont annoncé que le dimanche 13 novembre a été la journée la plus polluée de Téhéran depuis le début de l'année.
Il y a maintenant des années que Téhéran est classée parmi les villes les plus polluées au monde. L'adjoint au Département de l'environnement du régime à Téhéran a déclaré qu'avec un indice de qualité de l'air de 154, Téhéran est dans un état malsain (Etat Rouge) pour tout le monde.
L'agence de presse Fars des Pasdaran a reconnu dans un rapport publié le dimanche 13 novembre que la pollution atmosphérique est directement associée à une augmentation du nombre de décès, ce qui a entraîné une augmentation de travail supplémentaire au plus grand cimetière de Téhéran, Behesht-e Zahra, durant les jours pollués de la capitale.

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