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samedi 21 janvier 2017

Mettre en exergue la grève de la faim des prisonniers politiques est considéré comme un crime, selon le chef du pouvoir judiciaire en Iran

 CNRI – En parlant de la grève de la faim des prisonniers politiques, le chef du pouvoir judiciaire du régime des mollahs a qualifié de « crime » le fait de rapporter ou de mettre en exergue de telles préoccupations et a exhorté les autorités judiciaires du régime à ne pas être influencées par ce qu'il a appelé « le climat créé par les médias ».

L'agence de presse Mizan, affiliée au pouvoir judiciaire du régime, a déclaré le 17 janvier que Mohammad-Javad Amoli Larijani, chef du pouvoir judiciaire du régime, a déclaré lors d'une réunion avec les hautes autorités judiciaire : « Nous ne devrions pas donner de chance à ceux qui pensent qu’ils peuvent édicter leurs intentions en se servant de la pression médiatique. Parfois, ils pensent qu'en créant une vaste couverture médiatique concernant la grève de la faim d'un prisonnier ou d'autres questions similaires, ils peuvent affecter le processus judiciaire ou l'exécution des décisions judiciaires, alors que ces mesures n'ont pas de statut juridique et n'affecteront pas non plus le processus judiciaire. »
Le chef du pouvoir judiciaire du régime a affirmé que « les détenteurs du pouvoir et les pays étrangers cherchent à entraver le processus judiciaire et l'exécution des décisions judiciaires en tirant parti des médias, des organisations et des institutions ».
Indépendamment du terrible bilan des droits de l'homme du régime sur la scène mondiale, Larijani a ajouté : « je m'adresse à toutes les autorités judiciaires respectées ; si vous suivez ces pressions et que vous faites le plus petit pas en arrière, ils concluront qu'ils peuvent forcer le pouvoir judiciaire à reculer par de telles pressions médiatiques, ce qui va certainement les inciter à mener d'autres attaques. »
Il convient de souligner que la grève de la faim d'un grand nombre de prisonniers politiques a été portée à l'attention du public tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Iran.
Des institutions telles qu'Amnesty International et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont publié des déclarations demandant une enquête sur la situation des prisonniers en grève de la faim en Iran.

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