Le 9 janvier 2017, un grand nombre d’habitants de Shiraz se sont rassemblés devant le bureau du Gouverneur de Fars pour protester contre la pollution sonore dans la grande ville de Shiraz et qui a causé des maladies incurables pour les résidents. L'un des manifestants, qui avait participé au rassemblement avec une blouse d'hôpital, portait une bannière sur laquelle on pouvait lire : « Nous avons un cancer des os à cause du bruit et nous n'avons pas d'argent pour le traitement ».
Selon le rapport du Département de physique de l'université de Shiraz, la pollution sonore à Shiraz est quatre fois plus élevée que celle de Téhéran et les gens craignent qu’à cette allure, de nombreuses personnes développent un cancer au cours des trois prochaines années. En raison de la colère publique et des protestations, Ali Akbari, député du régime originaire de Shiraz, a admis lors de la séance du Parlement : « Personne n'est responsable du problème sonore à Shiraz.
Ni le ministre de l'Intérieur, ni le ministre des Communications, ni le ministre de la Santé ne donnent une réponse claire à ce sujet et ces bruits ont causé des maux de tête, des perturbations dans le réseau cellulaire, des problèmes de télévision ainsi que des problèmes environnementaux... l’épidémie de maux de tête surtout dans l’ouest de la ville a inquiété les gens et la poursuite de cette tendance affectera la santé publique. » (Le site officiel Tabnak)
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