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lundi 16 janvier 2017

Sauver le prisonnier politique Ali Moezzi en Iran

 CNRI - Mettant en garde contre un complot visant la vie de M. Ali Moezzi, la Résistance iranienne appelle les organisations internationales de défense des droits de l'homme, en particulier le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Raad al-Hussein et le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme en Iran, Asma Jahangir, à prendre des mesures immédiates visant à sauver la vie de ce prisonnier politique.

M. Moezzi, précédemment détenu dans la cellule 12 de la section 4 de la prison de Karaj, à l'ouest de Téhéran, a été enlevé par des agents de Renseignement du régime le 4 janvier, après sa visite hebdomadaire avec sa famille. Les autorités ont recouru à la force, traînant ce prisonnier de 62 ans sur le sol et le blessant, selon des témoins oculaires. Il a été transféré en isolement cellulaire dans la sinistre prison d'Evine à Téhéran et a été interdit de toute visite. Les organes répressifs du régime des mollahs refusent de fournir des informations sur sa localisation et ses conditions.
Moezzi, d’abord emprisonné en tant que prisonnier politique dans les années 1980, est le père de deux membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI). Il a été arrêté pour la dernière fois en juin 2011. En décembre 2015, il a été condamné à une nouvelle année d'emprisonnement malgré la fin de sa peine initiale. Il souffre de diverses maladies, y compris le cancer et l'iléus, et a été transféré à plusieurs reprises en isolement cellulaire et torturé.
Le 13 janvier, plusieurs prisonniers politiques de la prison de Gohardacht ont envoyé une lettre à Mme Jahangir concernant les mesures répressives adoptées par le pouvoir judiciaire et le ministère du renseignement du régime des mollahs.
« Non seulement continuons-nous à être témoins de prisonniers qui sont exécutés, torturés et harcelés plus que jamais, en fait, de nouvelles méthodes de répression sont utilisées, y compris des détenus qui sont enlevés et portés disparus pendant les déplacements dans la prison. C'est ça la nouvelle définition de « sécurité et pouvoir » pour le gouvernement d’Hassan Rohani. »
 Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 janvier 2017

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