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lundi 13 février 2017

Appels internationaux pour mettre un terme aux cruelles exécutions des mineurs perpétrées par le régime de l'Iran

 Selon l’agence de presse officielle IRNA, Abbas Jafari Dolatabadi, Procureur général du régime des mollahs à Téhéran, a annoncé, le mercredi 8 février que, sur la base du Code pénal islamique du régime, le Bureau du Procureur a soumis aux tribunaux des requêtes pour l’annulation des condamnations au titre de la loi du Talion en ce qui concerne dix mineurs condamnés, dont six ont été acceptées.

Les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont exprimé à maintes reprises des inquiétudes concernant l'exécution des condamnés qui avaient moins de 18 ans au moment de leur infraction, affirmant que beaucoup de ces condamnés en Iran sont en attente d'exécution.
Amnesty International avait précédemment annoncé qu'entre 2005 et 2015, au moins 73 condamnés âgés de moins de 18 ans au moment de l'infraction avaient été exécutés en Iran. Il y a au moins 160 autres condamnés du même type qui attendent leur exécution, selon un rapport de l'ONU.
L'ONU a également récemment rapporté que Hamid Ahmadi, condamné à mort pour avoir commis un meurtre à 17 ans, a été emmené en isolement cellulaire dans la prison de Lakan, à Rasht, pour être pendu le 11 février.
Jafari Dolatabadi a également annoncé mercredi que selon l'article 302 du Code pénal islamique du régime, le Bureau du Procureur de Téhéran a demandé que 17 cas liés à la loi du Talion soient révisés, ce qui a entraîné l'annulation de trois peines liées à la loi du Talion.
Le Comité des droits de l'homme des Nations Unies ainsi que d'autres organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué à plusieurs reprises le taux d'exécution élevé de l'Iran. L'application de la peine de mort pour les trafiquants de drogue a été annoncée comme l'une des raisons pour le taux d'exécution élevé de l'Iran.
Le Procureur général du régime des mollahs, « Mohammad Jafar Montazeri », a récemment souligné que la peine de mort ne sera pas retirée du code pénal des drogues du régime.
Plus tôt, Mohammad Bagher Olfat, chef adjoint du pouvoir judiciaire pour la prévention du crime du régime, avait annoncé que l'exécution des trafiquants de drogue en Iran n'avait pas été « dissuasive ».

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