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dimanche 26 février 2017

Efforts désespérés pour dissimuler la catastrophe environnementale au sud-ouest de l’Iran

 Le chef de la cérémonie de prière de vendredi défend la conférence sur la Palestine au lieu de parler des problèmes environnementaux au Khûzistân
CNRI – Le chef de la cérémonie de prière de vendredi à Téhéran a affirmé que la situation de la Palestine était la priorité du régime iranien. De même, celui de Machhad a également déclaré vendredi que la conférence sur la Palestine représentait un management efficace tout comme le pouvoir de la République islamique ; malgré les problèmes dans le pays, dont les crises dues à la poussière et aux inondations.

Comme l’a rapporté l’agence de presse Fars, Ahmad Alamolhoda a déclaré dans son sermon du vendredi 24 février : « Les habitants du Khûzistân ont sacrifié leur vie et ont été transformés en martyrs sous les tirs de mortiers et de roquettes des infidèles. Pourquoi devrions-nous arrêter de montrer une telle autorité à cause des coupures de courant et d’eau au Khûzistân ? Ne devrions-nous pas montrer notre pouvoir ? »
Alamolhoda a ajouté : « Vous dites que nous ne montrons pas le pouvoir de l’Islam au monde ou que nous ne déclarons pas qu’Erdogan (le président turc) et que l’Arabie Saoudite sont les marionnettes des États-Unis et qu’ils sont complices d’Israël, car il y a des inondations ou des coupures d’eau et d’électricité au Khûzistân ? »
Le chef de la cérémonie de prière de vendredi à Machhad a également souligné : « La conférence sur la Palestine paralysera les soutiens d’Israël dans le monde. En tenant cette conférence, la République islamique essaie de déclarer à l’Occident que c’est le début de la guerre avec Israël. »
La 6e conférence internationale dans le soi-disant soutien à l’intifada palestinienne commence mardi 21 février avec la présence du Guide suprême iranien, le président des trois branches, le président de l’assemblée des Experts, les Pasdaran et les commandants de l’armée, les ministres et les membres du parlement iranien.
Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei a une fois de plus décrit Israël comme une « tumeur cancéreuse » et une « existence contrefaite » ; avertissant que si un groupe quittait le « chemin de la résistance», il abandonnait aussi la République islamique d’Iran.
Le président du quartier général stratégique Ammar, Mehdi Taeb, avait déclaré plus tôt : « La Syrie est notre 35e province et c’est une zone stratégique pour nous. La priorité est de défendre la Syrie si l’ennemi essaie d’attaquer et de conquérir la Syrie ou le Khûzistân. »
Le chef de la cérémonie de prière de vendredi à Téhéran, Mohammad Ali Movahedi, a déclaré : « Nous ne pouvons pas ignorer la situation de la Palestine. Nos intérêts nationaux et politiques sont liés aux problèmes en Palestine. »

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