Mohammad Nouri, membre de la communauté des derviches en Iran, a été condamné à trois mois de prison, accusé d’avoir soi-disant « répandu des mensonges ». Il est intéressant de noter que « la propagation de mensonges » est l'une des accusations les plus communes littéralement appliquée contre une personne dont les croyances vont à l’encontre des principes du régime des mollahs en Iran. En conséquence, les définitions de certaines des charges en vertu de la loi iranienne, s’écartent en réalité de leur signification littérale.
Nouri, un membre de la minorité religieuse des derviches Nematollahi, de Ghaemshahr, au nord de l'Iran, et diplômé du séminaire islamique, a été une fois condamné à être défroqué et interdit de participer à des rassemblements de derviches pendant cinq ans, puis il a été condamné à nouveau par la 10e branche du tribunal clérical spécial de Mazandaran, à passer trois mois derrière les barreaux pour avoir « répandu des mensonges ».
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran
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