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jeudi 23 mars 2017

Iran : les femmes sont arrêtées, tortures et exécutées sous la présidence de Rohani

 L’Iran est un des premiers États à opprimer les femmes
Tous les dictateurs sont connus pour opprimer leurs opposants, pour mentir à la société concernant leurs politiques et pour avoir recours à toutes sortes de crimes pour rester au pouvoir. Hitler pensait qu’un mensonge devait être grotesque pour être accepté.
Pendant la journée internationale de la femme le 8 mars, le président du régime iranien, Hassan Rohani, a fait quelques remarques sur les droits des femmes (!) récemment afin de cacher les rapports du régime misogyne iranien. Shahriar Kia a écrit dans American Thinker le 7 mars 2017 l’article qui suit :

Dans ses propres mémoires, de la page 571 à la page 573, Rohani explique en détail comment en 1980 il a commencé à mettre en œuvre la loi du port obligatoire du hijab lorsque les mollahs ont commencé leur campagne historique contre les femmes iraniennes.
À une échelle plus générale, Rohani est connu pour ses remarques grotesques. Pendant la campagne présidentielle de 2013, il avait affirmé : « Je ne pense pas seulement que nous ne devrions pas avoir de prisonniers politiques, mais je pense aussi que nous ne devrions pas avoir de prisonniers du tout. »
Auparavant, Rohani avait formulé une théorie en 1980 lorsqu’il était membre du parlement, sur comment sécuriser le pays. Il avait déclaré, selon le site web officiel Sharq : « Les conspirateurs doivent être pendus en public avant la prière du vendredi pour avoir plus d’influence. »
Le gouvernement de Rohani a également été marqué par l’oppression systématique des femmes, des travailleurs, des étudiants, des écrivains, des journalistes, des blogueurs dissidents ; imposant la pauvreté et le chômage sur la majorité des Iraniens. Il a également proféré des menaces contre les médias. De plus, les punitions contre les prisonniers politiques ont augmenté significativement comparées aux années sous le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad. Sous Rohani, les violations des droits de l’Homme – dont le mandat entaché, en moyenne deux personnes sur trois ont été exécutées quotidiennement.
Les femmes iraniennes sont connues pour leur haut niveau d’étude. Mais elles ont moins de chances d’entrer sur le marché du travail comparé à leurs homologues masculins dans les pays déchirés par la guerre comme en Afghanistan et en Irak. Ceci malgré le fait que Rohani ait promis de mettre de côté toutes les barrières devant les femmes et de leur fournir une plus grande part d’action dans la politique et l’économie.
Les statistiques pour la période de mars 2015 à mars 2016 montrent un chômage chez les jeunes iraniens de plus de 26 % et 42 % chez les jeunes femmes.
Soheila Jelodarzadeh, conseillère du ministère de l’Industrie, des Mines et du Commerce de Rohani, a déclaré à l’agence de presse ILNA : « Par rapport aux chiffres donnés, environ 300 000 femmes travaillent et jouissent d’une assurance de sécurité sociale. Cependant, ces chiffres sont descendus à 100 000. »
Concernant les écarts de salaire entre les hommes et les femmes dans les usines, cette conseillère a déclaré que dans de nombreux cas, les femmes touchent moins d’un tiers du salaire minimum.
Rohani avait promis d’établir un ministère des Affaires des femmes. Non seulement un tel ministère n’a jamais été formé, mais le gouvernement ne comporte pas une seule ministre.
Pendant son mandat, Rohani a surveillé l’établissement d’universités séparées et l’interdiction des femmes de suivre certains cours. De nombreux livres d’éducation ont été changés au détriment des femmes et de nombreuses matières ne sont autorisées que pour les hommes.
Peut-être que le crime le plus atroce sous ce régime est le phénomène de lancer de l’acide sur les femmes. Personne n’a été arrêté après que près de 15 femmes aient été agressées à l’acide dans la ville d’Ispahan.
À cause de la nature du régime des mollahs, il n’y a pas de nombre spécifique sur le nombre de femmes arrêtées, torturées et exécutées sous le mandat de Rohani. Mais il est certain que de telles statistiques seront pour le moins troublantes.
Le 27 janvier 2016, lors de la visite de Rohani en France, les membres de l’Assemblée nationale du pays ont écrit une lettre ouverte au président François Hollande, publiée dans Le Figaro :
« …la nouvelle version du Code pénal de l’Iran islamique continue de légaliser la lapidation. Généralement, les femmes sont sous pression et la discrimination est légalisée comme pour les mariages, les divorces et l’héritage parents-enfants. Les femmes, toujours considérées comme des mineurs, ne peuvent pas travailler et ne peuvent pas voyager sans le consentement de leur mari. En 2013, une loi a été ratifiée au parlement iranien, permettant aux hommes de se marier avec leur fille adoptive une fois l’âge de 13 ans. Ce qui équivaut à légaliser le harcèlement sexuel des enfants… »
Ce petit éventail de faits montre que malgré toutes les affirmations de « modération » ou de « réforme », le bilan de Rohani, notamment concernant les droits des femmes, prouve qu’il n’est rien d’autre qu’un mollah loyaliste du régime se battant pour maintenir son gouvernement en place. Malgré le fait que l’Iran soit l’un des régimes les plus impitoyables concernant les droits des femmes, les femmes en Iran pourront apporter un changement au moins, si elles ne suppriment pas toutes les injustices.

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