Le jeudi 9 mars, les enseignants ont organisé un rassemblement de protestation devant le parlement du régime des mollahs. Des enseignants venant de Téhéran, mais aussi d’autres villes (notamment de Chahriar et de Karadj) ont participé à cette manifestation.
Des ouvriers et des militaires retraités ont rejoint les rangs de cette manifestant devant le parlement des mollahs pour réclamer la revalorisation de leurs salaires et leurs pensions de retraite.
Les manifestants ont dénoncé les injustices sociales dont ils sont les victimes.
Ils ont scandé : « Les enseignants prisonniers doivent être libérés », « La prison n’est pas un endroit pour des enseignants », « Esmaïl Abdi doit être libéré ».
Les militaires retraités scandaient : « Prenez de l’argent aux pasdaran et payez nos pensions de retraite ».
Dans d’autres villes, notamment à Kermanchah (à l’ouest de l’Iran), les enseignants contestataires se sont rassemblés devant le rectorat de la ville.
Les familles des prisonniers politiques ont participé à ces rassemblements.
Ces rassemblements de protestation vont se poursuivre durant les journées de samedi 11 et de dimanche 12 mars.
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