La Cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort d'un jeune homme à Arak, dans le centre de l'Iran, après avoir été reconnu coupable d’« insulte envers le Prophète Mahomet » sur Internet. Sina Dehghan a été interrogé puis il a été traduit devant la justice pour son procès sans avoir accès à une défense juridique. L’avocat général a manqué de présenter une défense appropriée, selon une source bien informée.
Selon l'article 262 du code pénal islamique, ceux qui insulteront Mahomet ou Allah seront exécutés. Cependant, l'article suivant stipule clairement que le tribunal doit commuer la peine de mort à 74 coups de fouet dans un cas où le défendeur avoue que son insulte du Prophète était une réaction de colère.
Dehghan, 21 ans, a été arrêté en octobre 2015 par les Gardiens de la Révolution iraniens (Les Pasdarans) après avoir écrit des articles critiques contre l'Islam et le Coran. Il a ensuite été transféré dans la prison d'Arak, en Iran, où il a été enfermé aux côtés de délinquants violents. Il a été sévèrement battu par ces co-détenus, lui laissant de graves blessures au visage.
Sina s'est repenti et a regretté le "crime" qu'il a commis à l'âge de 19 ans, et il a dit que tout le monde peut faire une erreur mais ne mérite pas d'être exécuté, a ajouté la source.
Deux autres accusés dans cette affaire - Sahar Eliasi de Téhéran et Mohammad Nouri d'Arak – sont tous deux condamnés à 16 mois de prison pour avoir « insulté le guide suprême ». Cependant, Nouri a été condamné à mort pour "insulte envers le prophète" et Mme Eliasi a été condamné à sept ans de prison pour « insulte envers les saintetés ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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