Dans son rapport annuel et oral à la 34e session du Conseil des droits de l'homme le 8 mars 2017, le Haut-commissaire aux droits de l'homme Zeid Ra'ad al-Hussein s'est penché sur la situation des droits humains en Iran :
"En ce qui concerne l'Iran, je déplore les restrictions imposées par le gouvernement à la liberté de religion et de conviction et à la pratique néfaste du mariage des enfants, qui demeure légale et omniprésente dans tout le pays. Je note, à la suite de l'engagement pris avec le gouvernement, la récente interruption des exécutions imminentes de deux mineurs, mais au moins 80 d'entre eux demeurent dans le couloir de la mort. La majorité des condamnations à mort sont des infractions liées à la drogue, qui ne répondent pas au seuil des «crimes les plus graves». Au cours des deux derniers mois, 116 exécutions auraient eu lieu et, en 2016, plus de 530 personnes auraient été mises à mort.
"Actuellement, plus de 80 pour cent des États membres ont cessé de mettre à mort des personnes, officiellement ou par des moratoires informels. L'Iran est l'un des quatre pays responsables de près de 90% des exécutions effectuées dans le monde."
"Actuellement, plus de 80 pour cent des États membres ont cessé de mettre à mort des personnes, officiellement ou par des moratoires informels. L'Iran est l'un des quatre pays responsables de près de 90% des exécutions effectuées dans le monde."
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