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mardi 14 mars 2017

Le taux de chômage en Iran se situe entre 35 et 40%

 La vérité en Iran aujourd'hui est loin du taux de chômage officiel de 12%
Les preuves statistiques ne confirment pas la prétention selon laquelle 700 000 emplois ont été créés entre mars 2015 et mars 2016.
Chaque année, une moyenne de 1 million de personnes entrent dans la force de travail iranienne, selon l'agence de presse officielle en ligne Qods. Lorsque nous comparons ces statistiques à ceux qui ont perdu leur emploi en raison de la récession économique profonde et de la fermeture des unités de production en Iran, sans aucun doute nous pensons tous à un même sujet : la crise du chômage !

« Au cours de ces dernières années, le nombre croissant d'universités et leur capacité font partie des éléments à la base de la lente entrée de nouveaux travailleurs sur le marché. Cependant, le nombre d'étudiants entrant dans les universités a diminué. Cette année, 1,2 million de sièges sont vides dans nos universités. Les politiques du gouvernement pour créer des emplois ont été mauvaises au cours de ces quatre dernières années », a déclaré Hossein Raghfar, un économiste iranien.
« Le taux de chômage de [12%] est lié aux personnes qui sont complètement sans emploi et qui ne travaillent même pas une heure par jour. Par exemple, les personnes travaillant 15 heures par semaine sont considérées comme ayant un emploi à temps partiel. Toutefois, si l'on ajoute leur nombre au nombre de personnes totalement sans emploi, le chiffre global augmenterait de 35 à 40% », a-t-il ajouté.
Les statistiques fournies par les institutions de l'État sont un type d’analgésique pour les responsables du gouvernement afin qu'ils puissent prétendre que le chômage du pays n'est pas élevé du tout, a expliqué Raghfar. Sinon, la vérité en Iran aujourd'hui est loin du taux de chômage officiel de 12%.
« L'un des défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui est le chômage, qui devient un super-défi », a déclaré le vice-président iranien Es'hagh Jahangiri.
« Le chômage a atteint plus de 30% à certains endroits, et cela a même doublé pour les femmes dans certaines régions », a-t-il poursuivi.

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