Un membre de la Chambre des Communes et le coprésident du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, Sir David Amess ont fait un discours le 3 mars concernant une initiative pluri partisane. Celle-ci est en relation avec le mouvement international pour la justice de 80 membres issus de parlements pour poursuivre en justice les responsables du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988.
La Chambre des communes a appelé le gouvernement britannique, dans une résolution initiée par Sir David Amess, à condamner le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et à le classer dans les crimes contre l’humanité.
La résolution repose sur un fichier audio publié par l’ayatollah Montazeri, qui parlait des exécutions d’une femme enceinte et de jeunes femmes. La résolution met également l’accent sur le fait que les responsables du massacre de 1988 comme le ministre de la Justice, Mostafa Pourmohammadi, ont obtenu des postes haut placés au gouvernement.
La Chambre des Communes appelle le gouvernement britannique à prendre des mesures appropriées au Conseil des droits de l’Homme et au Conseil de sécurité de l’ONU afin de poursuivre ceux responsables pour ces crimes dans une Cour internationale.
Dans son discours, Sir David Amess s’est référé à la résolution et a déclaré : « Les Nations Unies ne peuvent plus négliger le massacre de prisonniers politiques de 1988 alors que le nombre d’exécutions augmente en Iran. Nous sommes fortement préoccupés concernant l’augmentation de la peine de mort en Iran et notamment l’exécution de mineurs. Selon les rapports d’Iran, 87 personnes ont été exécutées par les autorités du régime en janvier.
Le droit à la vie a de nouveau été mis en danger. La culture de l’impunité pour les violateurs des droits de l’Homme, notamment les responsables du massacre de 1988 est la raison principale de ces changements dangereux et effrayants. »
Sir Amess s’est référé dans son discours aux remarques récentes de Sadegh Zibakalam qui ont confirmé le massacre des membres de l’OMPI. Les remarques postées sur le site web affilié à l’État suggèrent que des « milliers de membres des moudjahidines du peuple d’Iran ont été tués sans procès ni preuve pendant la première année de la révolution islamique. » À la suite de cette publication, Sir Amess a déclaré : « Sadegh Zibakalam révèle d’autres preuves concernant l’implication du gouvernement dans le massacre arbitraire de dizaines de milliers de prisonniers politiques en Iran. »
Le membre du parti travailliste au parlement pour Selly Oak de Birmingham, Steve McCabe, a déclaré : « Le régime iranien ne cherche pas à poursuivre les responsables de ce massacre. Au lieu de cela, ils punissent ceux qui apportent des preuves de ce crime. De plus, les responsables comme le ministre de la Justice, Mostafa Pourmohammadi, sont récompensés avec de hauts postes au sein du régime.
Dans de telles circonstances, le gouvernement britannique et ses alliés sont responsables et doivent demander à l’ONU que des poursuites soient engagées contre le régime iranien afin qu’on rende justice aux familles des victimes. »
Le député-chef des libéraux démocrates à la Chambre des Lords, Lord Dholakia, a déclaré : « L’impunité prolongée de ces violateurs des droits de l’Homme est inacceptable, car de nombreuses preuves indiquent que les responsables doivent être poursuivis. »
Sir David Amess a souligné que la prochaine session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU se tiendra à Genève la semaine prochaine. Il a déclaré : « Ce sommet offre l’opportunité au Royaume-Uni de soulever le problème rapidement. Nous demandons au gouvernement britannique de prendre des mesures efficaces à l’ONU afin de reconnaître et condamner ce massacre brutal en tant que crime contre l’humanité. Nous demandons également au gouvernement britannique de demander au Commissaire des droits de l’Homme, au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à l’assemblée générale et au Conseil de sécurité d’enquêter sur les responsables du massacre de 1988, comme il est également écrit dans la résolution parlementaire 448 soutenue par 80 membres du parlement de tous les partis sur le massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran. »
Le coprésident du comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, Sir David Amess, a déclaré pour finir : « Nous attendons de l’ONU qu’elle considère notre demande dans la prochaine résolution ; la demande des membres de tous les partis du parlement qui a été soutenu grandement par la Chambre des lords tout comme par les membres du parlement d’Occident concernant la situation des droits de l’Homme en Iran. Nous demandons au gouvernement britannique, au Rapporteur spécial de l’Iran, au Haut-Commissaire pour les droits de l’Homme de l’ONU de prendre des mesures nécessaires pour se diriger vers cet objectif. »
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