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mercredi 26 avril 2017

Le courageux prisonnier politique Farahi Chandiz appelle au boycott du simulacre d’élection en Iran

 Le prisonnier politique Mehdi Farahi-Shandiz, détenu dans la prison de Gohardacht, à l'ouest de Téhéran, a publié une déclaration appelant ses compatriotes à boycotter la prochaine élection présidentielle en Iran.
Selon lui, « Après 38 ans, les mollahs n'ont apporté que la pauvreté, le chômage et la corruption généralisée pour la population iranienne ».

« Ce régime a gaspillé des milliards de richesses du peuple iranien pour financer ses ingérences terroristes en Syrie, en Irak et au Yémen. Le régime despotique du Guide Suprême, Ali Khamenei, utilise de plus en plus la torture et les pendaisons, et a rempli les prisons de jeunes épris de liberté dont leur seul crime est leur idéal de démocratie.
« Une élection, sans liberté en Iran, n’a pas de sens. Ce ne sont que des rivalités entre factions du régime pour le pouvoir et le pillage du peuple.
« Compte tenu du manque de légitimité nationale et internationale de ce régime, il semble qu'une occasion historique se présente au peuple iranien pour qu’il élève la voix et dise non à ce régime en organisant un boycott général. C'est évident pour chaque iranien que toutes les deux factions sont les deux faces d’une même médaille, et ne doivent donc pas tomber dans leurs jeux.
« Des élections véritablement libres reposent sur la libération de tous les prisonniers politiques et prisonniers de conscience, la fin de l'exécution et de la torture. Par conséquent, dans les conditions actuelles, le devoir de chaque iranien est d'étendre les manifestations et de renforcer le mouvement pour la justice. Je demande à tous mes compatriotes de boycotter ce simulacre d’élection et de répandre l'esprit de résistance contre les despotes au pouvoir.
« Il est maintenant temps de se dresser contre la dictature. C'est grâce à notre résistance qu’elle tombera. Grâce à l'expansion des unités de l'Armée de libération nationale, l'ensemble de notre pays occupé sera libre. C'est ce message qui peut être entendue dans les discours de Maryam Rajavi, un message victorieux. »
Mehdi Farahi Shandiz - Prison de Gohardacht
Le samedi 22 avril 2017

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