Qualifiant l'accord avec les compagnies aériennes iraniennes de très dangereux, des experts en matière de sanctions ont mis en garde contre la vente d'avions fabriqués aux États-Unis à l’Iran lors d'une réunion au Heritage Foundation à Washington, DC, le 21 avril 2017.
Au cours de cette réunion, un groupe d'experts a discuté des implications de ces accords et de la façon dont ils pourraient compliquer les efforts des États-Unis pour contenir l'influence croissante de Téhéran au Moyen-Orient.
Les spécialistes ont affirmé que l'achat d'avions civils est une couverture pour le régime iranien, lui permettant de transmettre de l'argent et des armes à ses alliés extrémistes au Moyen-Orient. Ils ont également insisté sur le fait que Téhéran utilise des avions civils pour déplacer la force terroriste Qods et ses mercenaires depuis l’Afghanistan et l'Irak vers la Syrie.
Les avions sont également utilisés pour transporter des cargaisons d’armes afin d’aider le dictateur syrien, Bachar el-Assad, et les forces du Hezbollah dans la région, au Yémen et ailleurs dans un but de déstabilisation.
Selon les experts, au lieu de transporter des passagers à l'intérieur du pays, l'Iran utilisera les nouveaux avions Boeing et Airbus achetés dans le cadre de l'accord du Plan Global d'Action Conjoint (JCPOA) pour ses activités illégales.
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