Le prisonnier politique Khaled Hardani a entamé une grève de la faim pour protester contre les pressions cruelles exercées dans la prison. Dans une lettre, il écrit : « J'ai souffert d'oppressions au cours des 17 dernières années. On m’a interdit de recevoir des visites et d’appeler ma famille. Ils ont interdit mon congé de maladie et m'ont empêché de visiter la tombe de ma mère ou d'assister au mariage de ma fille. L'oppression et les contraintes sévères existent toujours. »
Le gréviste ajoute : « En tant que prisonnier politique, j'ai été privé de tous les droits pendant plus de 5049 jours et j'ai subi de nombreuses injustices immorales et cruelles de la part des autorités pénitentiaires. Je fais une grève de la faim à partir du 12 juin pour obtenir des résultats positifs. Je demande également le suivi urgent des questions suivantes :
Rencontrer le Procureur de Téhéran afin d’obtenir mes droits légaux et légitimes, créer des conditions appropriées dans le centre de détention et mettre fin à toutes les pressions cruelles et immorales.
Selon les médias, les prisonniers Rasoul Hardani, Shahram et Farhang Pourmansouri ont été condamnés à 15 ans d'emprisonnement, mais maintenant ils subissent l'oppression judiciaire et purgent une année et demie supplémentaire. Nous avons été témoins de leur emprisonnement et j’exige donc un suivi urgent de leur cas. J'ai été privé de tous les droits judiciaires, y compris les soins médicaux, les permissions, etc. depuis ma détention.
Enfin, je pense que ceci est ma dernière exigence aux autorités pénitentiaires et au pouvoir judiciaire. Je n'aurai aucune correspondance jusqu’à ce qu’à l’obtention de mes revendications. »
Khaled Hardani, le 12 juin 2017
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