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lundi 5 juin 2017

Les mollahs tentent d’effacer les traces du massacre de 1988 en Iran - vidéo

Devant la flambée du mouvement réclamant la justice pour le massacre des prisonniers politiques en 1988, la théocratie iranienne tente d’effacer les traces de ces carnages en détruisant notamment les fosses communes où sont inhumées les victimes dans diverses villes du pays.
À Machhad, une dizaine de personnes munis de tracteurs et de pelles méthaniques ont détruit les fosses communes renfermant les membres les dépouilles des Moudjahidine du peuple dans le cimetière Behecht-é-Reza. Ces personnes installées dans deux connexes travaillent jour et nuit pour terrasser les lieux et construire dessus un nouvel cimetière pour effacer toute trace des charniers des prisonniers politiques exécutés dans les années 80, surtout en 1988.

Dans ce même cimetière, le régime iranien veut détruire les tombes des membres des Moudjahidine du peuple dans trois autres emplacements.
Rappelons que les lieux publics de la ville de Machhad et du Département de Khorassan-Razavi appartiennent à deux de membres du clergé haut-placés de l’entourage de Khamenei : Ebrahim Raïssi, candidat malheureux à la récente présidentielle et l’un des principaux membres de la « commission de la mort » chargée par Khomeyni d’effectuer le carnage des prisonniers politiques en 1988, et Ahmad Alam-Al-Hoda qui est le représentant du Guide suprême dans la ville de Machhad.
Par ailleurs, à Ahwaz, dans le sud-ouest, le régime est en train de terrasser les charniers des membres des Moudjahidine du peuple pour élargir une route. Des cadavres ont surgi pendant les travaux sur le chantier qui se trouve entre Padadchahr et le Boulevard Bankdar. Ces fosses communes étaient couvertes de ciment. Les agents du pouvoir ont tout de suite enseveli les cadavres sous le sol et continué les travaux.
La Résistance iranienne appelle les instances internationales de défense des droits de l’Homme, notamment le Haut-Commissaire des droits de l’Homme et le Rapporteur spécial des droits de l’Homme pour l’Iran, de condamner cette initiative inhumaine et d’agir d’urgence pour empêcher d’effacer les traces des exécutions collectives des prisonniers politiques en 1988. L’exécution de 120.000 détenus politiques est un bilan pour lesquel les criminels qui gouvernent l’Iran doivent rendre des comptes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne,
Le 4 juin 2017

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